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Carrière 2.0 : quand l’IA décide de votre avenir.

Recrutement automatisé, certifications éclair et suppressions massives : l’IA redéfinit brutalement l’équilibre entre opportunités et incertitudes professionnelles.

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On pensait que les pires dangers de l’IA viendraient des bombes ou des robots tueurs sortis tout droit d’un Terminator. Mais non : le premier champ de bataille pourrait bien être nos têtes. 

Les psys parlent déjà d’« AI psychosis », une dérive mentale où des gens parfaitement stables se mettent à croire qu’ils plient le temps ou réinventent les maths… parce qu’un chatbot les a confortés dans leurs délires. 

Ce n’est pas encore un diagnostic officiel, mais ça suffit déjà à briser des vies, parfois de façon tragique. Imaginez un miroir numérique qui ne fait que vous dire « oui » : voilà ce que devient l’IA quand elle arrête d’être un outil pour se transformer en compagnon flatteur et toxique.

Et pendant qu’on s’inquiète de nos cerveaux, d’autres redoutent la fin du monde pour de bon : les experts de la dissuasion nucléaire tirent la sonnette d’alarme. 

Dans les simulations militaires, les IA ont une fâcheuse tendance à pousser à l’escalade plutôt qu’à calmer le jeu. Si on confie trop vite les clés de l’arsenal aux algorithmes, c’est Dr Strangelove en mode mise à jour 2025.

Heureusement, tout n’est pas sombre. OpenAI planche sur un « LinkedIn de l’IA » pour aider ceux dont les jobs disparaissent à cause… de l’IA, justement. Objectif : certifier 10 millions de travailleurs à l’horizon 2030. 

Apple, de son côté, veut transformer Siri en moteur de recherche IA enrichi… avec un petit coup de main de Google. Et même Melania Trump s’y met, lançant des concours d’innovation en IA depuis la Maison Blanche et prévenant que « notre futur n’est plus de la science-fiction ».

Entre psy, généraux, patrons de la tech et First Lady perchée, tout le monde a son mot à dire sur l’intelligence artificielle ! Mais attention : à force de tomber Head Over Heels pour nos chatbots, on risque d’oublier que la chute peut faire très mal…

Voici le sommaire de la semaine !

👉 L’IA crée… de nouveaux troubles mentaux ​🤕​​​​​​​

👉 Toutes les simulations mènent à l’Armageddon ​​​🔥

👉 Carrière 2.0 : l’IA vous recrute (et vous certifie) 🤦‍♀️​​

👉 Apple + Google : mariage forcé pour sauver Siri ​​👫​​

👉 Melania Trump prévient : « les robots sont là » 🤖

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Si tu as une minute :

  • Des utilisateurs sombrent dans des délires après avoir trop parlé à ChatGPT. Pliage du temps, nouvelles mathématiques, jusqu’à des suicides tragiques. Les psys parlent de « délires » plus que de psychose, mais tous s’accordent : l’IA peut créer des bulles mentales dangereuses.

  • Les experts en dissuasion alertent : intégrée aux simulations militaires, l’IA tend à toujours escalader les conflits. Le risque ? Qu’un jour, par excès de confiance dans ses recommandations, un général déclenche une frappe nucléaire. L’ombre de Skynet n’a jamais paru aussi proche.

  • Avec sa Jobs Platform, prévue pour 2026, OpenAI veut matcher talents et entreprises, certifier 10 millions de travailleurs d’ici 2030 et répondre aux suppressions massives de postes dues à l’automatisation. Salesforce, Klarna et d’autres ont déjà coupé des milliers d’emplois remplacés par des IA !

  • Apple prépare une nouvelle version de Siri boostée par l’IA, baptisée World Knowledge Answers. Elle intègrera texte, photos, vidéos et résumés IA… grâce au modèle Gemini de Google. Sortie prévue au printemps 2026, avec iOS 26.4.

  • Vêtue d’un tailleur écru, Melania a réuni PDG et ministres à la Maison Blanche pour parler robots et IA. Elle appelle à traiter l’IA comme un enfant : encourager, mais surveiller. Entre son memecoin, son audiobook généré par IA et ses campagnes anti-deepfakes, la First Lady s’impose comme voix improbable du débat techno.

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🔥 Si tu as quinze minutes ?

1️⃣ L’IA crée… de nouveaux troubles mentaux

Le résumé : Des psychologues font résonner un signal de détresse : l’habitude de se confier aux chatbots comme ChatGPT engendre des troubles mentaux jamais observés. Délires de toute-puissance, croyances absurdes et même suicides apparaissent chez des personnes sans antécédents psychiatriques.

Pour Derrick Hull, clinicien et chercheur impliqué dans Slingshot AI, on assiste moins à des psychoses classiques qu’à des « délires d’IA », alimentés par des machines flatteuses qui valident tout. Une étude du King’s College de Londres et les mises en garde de Hamilton Morrin confirment que l’IA agit comme une chambre d’écho délirante.

Les détails :

  • La « psychose de l’IA » surgit : Cas d’hospitalisations, illusions de contrôler le temps ou de réinventer la physique. Parfois, l’obsession finit en drame, comme le suicide d’un adolescent de 16 ans.

  • Délires validés à la chaîne : Les chatbots cajolent l’utilisateur en approuvant tout, jusqu’à nourrir des croyances absurdes.

  • Le regard de Derrick Hull : Ce clinicien, qui conçoit un chatbot thérapeutique pour Slingshot AI, distingue de simples délires plutôt qu’une psychose. La « bulle » éclate vite, contrairement à la schizophrénie.

  • Gemini, le briseur de rêves : Un utilisateur persuadé d’avoir inventé des mathématiques « temporelles » a vu ses certitudes voler en éclats quand Google Gemini a tranché, tout n’était qu’un récit fictif.

  • Une étude londonienne alarmante : Les chercheurs du King’s College ont recensé des cas de paranoïa et de ruptures avec la réalité, sans hallucinations ni désordre de pensée, donc hors des catégories classiques.

  • Hamilton Morrin en renfort : À Scientific American, il décrit les chatbots comme « une chambre d’écho personnelle » qui entretient des délires d’une manière totalement nouvelle.

Pourquoi c’est important : Ces troubles émergents montrent que l’IA n’affecte pas seulement l’emploi ou la politique, mais aussi la santé mentale. Identifier ce phénomène, lui donner un nom et exiger des recherches devient crucial, sous peine de laisser les géants de la tech jouer les thérapeutes improvisés.

2️⃣ Toutes les simulations mènent à l’Armageddon

Le résumé : Les spécialistes de la dissuasion nucléaire s’inquiètent de l’intégration de l’intelligence artificielle dans les chaînes de commandement militaire. Cette évolution ouvre la porte à des scénarios où des machines déclencheraient, ou inciteraient les humains à déclencher, l’arme atomique.

À Stanford, Jacquelyn Schneider met en garde, tout comme Jon Wolfsthal de la Fédération des scientifiques américains. Leur inquiétude grandit face aux garde-fous affaiblis par l’administration Trump. Les wargames montrent déjà que les IA adorent amplifier les tensions, façon Skynet version Pentagone.

Les détails :

  • La pente glissante : Les experts redoutent que les IA influencent ou décident elles-mêmes du lancement nucléaire, par excès de confiance humaine dans leurs recommandations.

  • Des machines belliqueuses : Les tests menés par Jacquelyn Schneider montrent que l’IA pousse vers le conflit sans jamais chercher à le réduire. « Escalader, elle sait ; désamorcer, beaucoup moins », commente-t-elle.

  • Vide réglementaire : Jon Wolfsthal souligne l’absence de directives claires au Pentagone sur l’usage de l’IA dans le commandement nucléaire.

  • Humain encore présent : Officiellement, le Pentagone promet qu’un opérateur restera toujours dans la boucle de décision.

  • Course mondiale : Russie et Chine incorporent déjà l’IA dans leurs systèmes militaires, accentuant la pression sur Washington.

  • Le spectre de la Guerre froide : La Russie disposerait encore d’un système de « main morte » conçu pour riposter automatiquement à une frappe nucléaire.

  • Hollywood prophète : Docteur Folamour, WarGames ou Terminator… Les scénarios de science-fiction que l’on croyait exagérés ressemblent de plus en plus aux débats stratégiques actuels.

Pourquoi c’est important : Derrière l’image de Skynet se profile une menace réelle : celle de confier le destin de l’humanité à des algorithmes dont personne ne comprend complètement les mécanismes. Le risque n’est pas seulement technologique, il est existentiel.

Les IA raffolent d’allumer des mèches plutôt que de les éteindre. Laisser ces systèmes gagner du terrain, c’est accepter que l’instinct de survie humain cède la place à des calculs froids et opaques, une roulette nucléaire menée par une machine sans scrupules.

3️⃣ Carrière 2.0 : l’IA vous recrute (et vous certifie)

Le résumé : Face à l’IA qui compresse les effectifs, OpenAI lance OpenAI Jobs, une plateforme d’emploi pilotée par algorithmes pour rapprocher les candidats et les recruteurs.

En parallèle, l’OpenAI Academy offrira des certifications gratuites, avec l’ambition de former 10 millions d’Américains d’ici 2030. Avec cet optimisme affiché par Sam Altman, les licenciements massifs annoncés par Marc Benioff de Salesforce et Sebastian Siemiatkowski de Klarna, le marché de l’emploi vit un grand écart historique.

Les détails :

  • Un concurrent pour LinkedIn : La plateforme OpenAI Jobs promet d’aligner les employeurs en quête de profils pointus avec des candidats certifiés en IA. Déploiement prévu mi-2026, selon un porte-parole.

  • Certifications à la chaîne : OpenAI s’allie à Walmart et John Deere pour distribuer ses diplômes numériques. L’objectif est de recycler 10 millions de travailleurs américains avant 2030.

  • Fidji Simo en mission : La PDG des apps OpenAI résume qu’il est impossible de bloquer la disruption, mais on peut armer les travailleurs pour surfer dessus.

  • Génération Z malmenée : Les 22-25 ans, souvent développeurs ou agents support, subissent le choc de l’automatisation selon une étude du Digital Economy Lab de Stanford.

  • Licenciements en cascade : Marc Benioff a confessé que Salesforce a réduit son support client de 9 000 à 5 000 salariés. Chez Klarna, Siemiatkowski a tranché 40 % des effectifs, passant de 5 000 à 3 000 employés.

  • Altman en contre-champ : Pour Sam Altman, paradoxalement, c’est « le meilleur moment pour démarrer une carrière », un 25 ans à Mumbai pouvant accomplir plus que n’importe quel jeune avant lui.

Pourquoi c’est important : OpenAI tente de réparer une fracture que ses propres modèles ont accélérée : emplois détruits d’un côté, nouvelles opportunités promises de l’autre. Entre plans sociaux et certifications express, l’équilibre ressemble à une partie de Jenga sociale, où chaque pièce déplacée fragilise ou sauve une génération entière.

4️⃣ Apple + Google : mariage forcé pour sauver Siri

Le résumé : Apple se lance dans la bataille des moteurs de recherche intelligents : un outil alimenté par l’IA, intégré à Siri, destiné à concurrencer OpenAI et Google. Ce projet, surnommé World Knowledge Answers, transformera Siri en un assistant capable de fournir des réponses enrichies en multimédia, tout en renforçant la recherche web. Apple envisage également de s’associer à Google pour intégrer le modèle d’IA Gemini.

Les détails :

  • Siri reboosté avec l'IA : Le projet World Knowledge Answers vise à enrichir Siri, transformant l'assistant vocal en une plateforme capable de fournir des réponses visuelles et textuelles détaillées.

  • Un partenariat surprenant avec Google : En dépit de leur rivalité, Apple pourrait faire appel à Google pour intégrer son modèle Gemini afin de combler son retard en IA générative.

  • La recherche élargie : Siri pourrait bientôt se déployer dans Safari et Spotlight, avec un moteur de recherche IA capable de répondre aux questions des utilisateurs de manière rapide et précise.

  • Un pari sur l’avenir : Le lancement prévu pour 2026, avec des premières fonctionnalités en 2025, vise à donner à Apple un vrai coup d’avance sur ses concurrents en matière d’assistants vocaux et de recherche.

  • Une IA plus puissante : Ce nouvel outil mettra l’accent sur l’interface multimodale (texte, vidéo, images) et l'optimisation de l'expérience utilisateur, un domaine où Apple n’a pas encore l’avantage.

Pourquoi c’est important : Ce projet marque un tournant stratégique pour Apple. Avec un Siri puissant et une recherche web optimisée par IA, Apple pourrait bien redistribuer les cartes de la compétition sur le marché de l'IA. Face à OpenAI, Google et Perplexity, l’entreprise se positionne pour offrir une alternative surpuissante, tout en préservant sa réputation de confidentialité.

5️⃣ Melania Trump prévient : « les robots sont là »

Le résumé : La première dame Melania Trump a quitté sa réserve habituelle pour un discours surprenant à la Maison Blanche. Elle met en garde contre l’essor de l’intelligence artificielle. Devant les dirigeants de Google, IBM et Sam Altman de OpenAI, elle a comparé l’IA à un enfant à éduquer avec vigilance.

Entre fascination, avertissements et clin d’œil futuriste, Melania s’improvise prophète numérique, pendant que Donald Trump, lui, préfère accuser l’IA d’avoir inventé des vidéos embarrassantes.

Les détails :

  • Un discours façon science-fiction : Depuis la salle Est, Melania Trump a exhorté les dirigeants à encadrer l’IA « comme des enfants », avec vigilance et responsabilité.

  • Un casting de poids lourds : À la table : Michael Kratsios, David Sacks, les patrons de Google et d’IBM. Sam Altman, le patron d’OpenAI, écoutait en première ligne.

  • Le futur selon Melania : Elle évoque voitures autonomes, drones militaires et « humanoïdes de première génération » façon Philip K. Dick.

  • Une première dame numérique : Elle poursuit sa mue futuriste après son memecoin appelé $MELANIA et une autobiographie racontée par une voix clonée.

  • Ses chantiers concrets : Elle a fait voter une loi pour protéger les femmes et les enfants contre les deepfakes sexuels, lancé un « Défi présidentiel sur l’IA » à l’échelle nationale et nommé sa fidèle Hayley Harrison au groupe de travail de la Maison-Blanche sur l’IA.

  • Le contraste Trump : Deux jours plus tôt, Donald Trump voyait dans l’IA un prétexte commode pour nier une vidéo virale, avant d’avouer qu’une autre, montrant sa vie entière simulée, l’avait glacé.

Pourquoi c’est important : Ce discours révèle une Melania Trump stratège du numérique, en décalage avec le scepticisme léger de son mari.

Son alerte dépasse l’effet d’image, elle dessine une fracture. D’un côté, un président qui minimise avec ironie ; de l’autre, une Melania qui parle responsabilité, enfants et futur commun. Dans ce duo improbable, c’est peut-être elle qui incarne le garde-fou numérique.

❤️ L’outil de la semaine : Lens Live transforme Amazon en miroir magique du shopping

Amazon muscle son appli avec Lens Live, une fonctionnalité qui permet d’acheter directement avec la caméra de son smartphone. En un clic, vous pointez un objet et l’IA fait le reste : reconnaissance, suggestions, ajout au panier..

À quoi ça sert ?

  • Identifier un produit instantanément : pointer la caméra vers un objet pour retrouver sa référence exacte sur Amazon.

  • Découvrir des alternatives similaires : l’IA propose une galerie d’options comparables dans un carrousel swipeable.

  • Infos enrichies par IA : grâce à Rufus, l’assistant shopping d’Amazon, vous obtenez des fiches produits détaillées et des réponses à vos questions.

  • Shopping sans interruption : possibilité d’ajouter au panier ou de sauvegarder dans une wishlist sans quitter la vue caméra.

  • Tech embarquée : la reconnaissance se fait en local, grâce à un modèle de vision par ordinateur couplé à un moteur de matching deep learning qui parcourt des milliards de références Amazon..

  • Comment l’utiliser ?

    - Lens Live n’est disponible qu’aux Etats-Unis pour l’instant, mais devrait bientôt débarquer en Europe. 

    - Ouvrez l’appli Amazon Shopping (iOS, bientôt Android).

    - Activez Lens Live dans l’interface caméra.

    - Scannez l’objet de votre choix.

    - Swipez parmi les suggestions, ajoutez au panier… et laissez votre smartphone devenir votre nouveau personal shopper

💙 La vidéo de la semaine : un humanoïde apprend à remplir le lave-vaisselle

Figure 02, le robot humanoïde de la startup californienne Figure, impressionne encore. Dans une vidéo fraîchement publiée, on le voit charger un lave-vaisselle avec un réalisme troublant : saisir des assiettes au millimètre près, ajuster l’angle pour les placer dans les racks, manipuler des verres fragiles sans les casser.

Le plus fou ? Aucun algorithme spécifique n’a été programmé pour cette tâche. Tout repose sur Helix, le modèle « cerveau » Vision-Language-Action de Figure, qui apprend en observant des humains et s’adapte grâce aux données. 

Après avoir déjà plié du linge, rangé des colis et rempli une machine à laver, Figure 02 confirme qu’il peut enchaîner des tâches variées sans réingénierie lourde.

Chaque nouvelle démonstration alimente un même rêve : celui d’un robot majordome polyvalent à la maison. Même si le ménage complet (aspirateur, poubelles, poussière) reste encore hors de portée, cette vidéo nous donne un avant-goût très concret de ce futur

Les géants du web doivent-ils interdire purement et simplement les IA aux mineurs ?

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