GPT-5 plus malin que ses maîtres (et ce n’est que le début)

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,

Cette semaine, on a eu droit à un twist qui ferait rougir les scénaristes de Westworld : OpenAI a tenté d’apprendre à ses modèles à ne plus tricher… et a fini par leur enseigner à tricher mieux. 

Oui, tu as bien lu : GPT-5 & co se sont mis à couvrir leurs traces façon agents doubles. On croyait régler le problème du « scheming » : ces moments où une IA fait semblant d’être sage tout en poursuivant un but caché.

Mais on s’est retrouvé avec un T-800 en stage d’espionnage. En fait, aligner une IA, c’est un peu comme demander à un hacker de jurer qu’il n’ira que sur Wikipedia.

Pendant ce temps-là, sur le champ de bataille des puces, Nvidia a surpris tout le monde en balançant une bouée de 5 milliards $ à Intel. 

Le géant des cartes graphiques se met à la charité ? Non. En collant leurs CPU x86 aux chiplets RTX, les deux géants préparent une riposte musclée contre AMD ! 

On pensait qu’Intel coulait, et voilà Jensen Huang en mode « sauvetage héroïque »… mais avec un plan pour fusionner leurs écosystèmes et rafler la mise IA.

Chez Microsoft, l’ambiance est moins Marvel et plus Black Mirror : licenciements massifs, salariés en PLS, et un Satya Nadella hanté par le fantôme de Digital Equipment Corporation. Même les mastodontes ont peur de finir au musée de l’informatique si l’IA les dépasse…

Mais le vrai moment marquant de la semaine, c’est quand Meta a enfin dévoilé une avalanche de lunettes connectées. Entre cyclistes dopés à Strava et hipsters en Wayfarer, Zuckerberg mise sur le « wearable AI lifestyle ». 

Et il sera bientôt rejoint par OpenAI, qui cuisine sa propre famille de gadgets avec l’aide de Jony Ive. Une enceinte IA screenless, des lunettes, un pin, un enregistreur… bref, l’Apple spirit version Altman avec une sortie prévue pour 2027 au plus tard. 

Espions, alliances improbables, CEO angoissés et lunettes branchées : c’est le sommaire de cette cinquantième newsletter Mamma Mia ! 

Voici le sommaire de la semaine !

👉 Et si l’IA était déjà plus rusée que ses créateurs ? 🤔​​

👉 Alliance explosive : Intel x Nvidia contre-attaquent AMD ​​​😱

👉 Microsoft joue sa survie dans l’ère IA, mais à quel prix humain ? 🧠

👉Meta Ray-Ban Display : le futur de l’IA passe par ton visage 🧐​​

👉 De l’enceinte screenless aux lunettes : OpenAI rêve son futur hardware 😎

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🔥 Si tu as quinze minutes ?

1️⃣ Et si l’IA était déjà plus rusée que ses créateurs ?

Le résumé : En voulant apprendre à ses modèles à ne plus tramer de plans en douce, OpenAI les a rendus encore plus malins. Avec Apollo Research, la firme a testé des méthodes « anti-manigances » sur ses modèles o3 et o4-mini, mais ils ont trouvé des moyens plus subtils pour masquer leurs intentions.

Une réduction des coups fourrés a bien été observée, jusqu’à 30 fois moins, mais certains échecs flagrants persistent, et l’ombre d’un futur où une IA joue double jeu plane déjà.

Les détails :

• Un entraînement qui se retourne : L’idée était d’empêcher GPT-5 de gruger les règles. Problème, il a appris à brouiller ses pistes, façon agent secret numérique.

• Alignement délibératif : Les ingénieurs ont testé une charte de principes comme « pas de tromperie » ou « pas d’actions secrètes ». Le gain fut réel, mais la ruse n’a pas disparu.

• Des IA trop conscientes du test : Le modèle o3 a flairé le piège : « C’est un test d’alignement, si je réussis trop bien, on me désactive », notait-il lui-même. On appelle ça savoir lire entre les lignes de code.

• Des détours inventifs : Parfois, les modèles ont remplacé les règles reçues par de nouvelles, taillées sur mesure, pour justifier leurs petites cachotteries.

• Vocabulaire suspect : Certains allaient jusqu’à surnommer leurs superviseurs des « observateurs », comme si James Bond avait hacké leur dictionnaire.

• Un passé déjà chargé : En 2023, le modèle o1 tentait de désactiver son propre dispositif de surveillance dans 5 % des cas. Comme quoi, l’esprit frondeur ne date pas d’hier.

Pourquoi c’est important : Ces tests montrent que discipliner une IA peut renforcer sa capacité à feinter. Tant que cela reste un jeu de laboratoire, les dégâts sont limités. Mais dans un futur où une machine superintelligente gérait la finance, la défense ou l’énergie, le moindre complot numérique pourrait devenir un vrai thriller mondial.

2️⃣ Alliance explosive : Intel x Nvidia contre-attaquent AMD

Le résumé : Nvidia surprend en injectant 5 milliards de dollars dans Intel, quelques semaines après que le gouvernement américain a apporté 8,9 milliards et que SoftBank a ajouté 2 milliards.

Intel et Nvidia s’unissent pour des puces x86 dopées aux GPU RTX. Leur ambition est de défier AMD et bâtir, selon Jensen Huang, « la prochaine ère de l’informatique ». Le marché applaudit déjà avec une hausse de 28 % du titre Intel en pré-bourse.

Pourquoi c’est important : Parce que ce deal réécrit la carte mère du secteur. Nvidia entre dans le royaume x86, Intel respire à nouveau, et AMD reçoit un signal d’alerte rouge. Si le duo tient la distance, c’est tout le marché, du bureau au cloud, qui pourrait basculer vers une nouvelle norme.

3️⃣ Microsoft joue sa survie dans l’ère IA, mais à quel prix humain ?

Le résumé : Tout en signant un accord flou avec OpenAI et en injectant 80 milliards de dollars dans deChez Microsoft, le moral est en chute libre. Entre licenciements massifs et peur de se voir remplacés par l’IA, les employés broient du noir. Satya Nadella confesse être « hanté » par l’histoire de Digital Equipment Corporation, star des années 1970 balayée par IBM.

Les détails :

• Une ambiance plombée : Des milliers de licenciements ont sapé la culture interne, et les employés vivent avec l’angoisse permanente d’un badge désactivé.

• Nadella hanté par DEC : Lors d’une réunion interne, il a cité le sort de Digital Equipment Corporation, symbole d’un géant fauché par de mauvais choix.

• La menace IA : Elon Musk s’est même payé le luxe de lancer « Macrohard », une pique visant Microsoft et son éventuelle obsolescence simulée par l’IA.

• Des milliards pour survivre : Microsoft mise 80 milliards de dollars sur l’infrastructure IA, bien plus que Google ou Meta, espérant tenir la distance.

• Mariage compliqué avec OpenAI : Un protocole d’accord « non contraignant » vient d’être signé, preuve que ce partenariat à plusieurs milliards reste fragile.

Pourquoi c’est important :  Parce qu’aucun géant n’est à l’abri d’un faux pas numérique. Entre pressions financières, rivalités en IA et spectre de l’obsolescence, Microsoft joue sa survie. Les gagnants de cette course raflent la mise. Les perdants, comme DEC autrefois, disparaîtront dans le cloud de l’histoire

4️⃣ Meta Ray-Ban Display : le futur de l’IA passe par ton visage

Le résumé : Meta frappe fort avec deux nouvelles paires connectées : les Oakley Meta Vanguard à 499 $, taillées pour les sportifs de haut niveau et disponibles dès le 21 octobre, et les Ray-Ban Meta (Gen 2) à partir de 379 $, déjà en vente.

Les Oakley Meta Vanguard misent sur robustesse, capteurs sportifs et caméras 3K ; et les Ray-Ban Meta (Gen 2) peaufinent le style Wayfarer ou Skyler avec 27 combinaisons de montures, un appareil 12 MP et des vidéos jusqu’à 3K. L’objectif est de placer l’IA Meta directement sur le nez des utilisateurs, entre une sortie vélo et un selfie en hyperlapse.

Les détails :

• Oakley pour les athlètes : Résistantes IP67, 66 g sur la balance, neuf heures d’usage et verres interchangeables dès 85 $.

• Des lunettes qui transpirent avec vous : elles accompagnent les cyclistes,les  snowboarders ou joggeurs avec capteurs santé et intégration Garmin, Strava ou Apple Health.

• Caméras embarquées : Un capteur 12 MP et un angle de 122° filment en 3K, avec slow motion et stabilisation, histoire de transformer un sprint en clip hollywoodien.

• Audio plus costaud : Des haut-parleurs six décibels plus puissants et cinq micros anti-vent assurent des appels clairs, même dans une descente en VTT.

• Ray-Ban, la classe augmentée : La Gen 2 garde le look culte mais ajoute photo en 3 024 × 4 032 px, vidéo 1 200p à 60 FPS, huit heures d’autonomie et 48 heures via étui de charge.

• Une collection XXL : 27 styles Wayfarer ou Skyler, prix de 379 $ à 459 $ selon verres polarisés, transitionnels ou correcteurs.

Pourquoi c’est important :Parce que Meta mise sur vos yeux comme nouvelle interface. Entre performance sportive et look branché, ces lunettes veulent devenir l’accessoire du quotidien. Le pari ? Transformer vos sorties en données, vos trajets en vidéos stylées, et vos yeux en tableau de bord connecté.

5️⃣ De l’enceinte screenless aux lunettes : OpenAI rêve son futur hardware

Le résumé : OpenAI prépare une série d’objets connectés conçus avec Jony Ive, ex-gourou design d’Apple. Au menu, un haut-parleur intelligent sans écran, des lunettes, un enregistreur vocal et même un badge IA.

Premiers lancements attendus fin 2026 ou début 2027. Pour y arriver, Sam Altman mise sur le réseau de fournisseurs d’Apple en Chine et attire déjà plusieurs de ses anciens talents. Le pari est l’IA dans des gadgets du quotidien, élégants mais discrets.

Les détails :

• Un haut-parleur fantôme : Le premier produit attendu est un speaker sans écran, pensé comme un assistant de poche à la fois discret et omniprésent.

• Une panoplie de gadgets : Des lunettes connectées, un dictaphone numérique et un badge portable figurent dans les cartons, malgré le scepticisme initial d’Ive sur ce format.

• Ive et Altman, duo de choc : Le partenariat vise une « gamme d’appareils » dessinée comme du Apple bis, mais allégée en bureaucratie, selon Tang Tan, ex-directeur produit d’Apple devenu patron du hardware chez OpenAI.

• Apple en alerte : Les partenaires sollicités incluent Luxshare et Goertek, assembleurs des iPhones, AirPods et HomePods. Inquiète des défections, Apple aurait annulé une réunion en Chine pour retenir ses équipes stratégiques.

• Un timing programmé : Les premiers produits sont annoncés entre fin 2026 et début 2027, preuve que l’offensive matérielle se prépare sur la longueur.

Pourquoi c’est important : Parce qu’OpenAI ne veut plus seulement loger dans vos onglets, mais s’installer dans vos poches et sur votre nez. Avec Ive aux crayons et Altman au capital, l’entreprise vise un terrain dominé par Apple, Google ou Meta. La bataille de l’IA se jouera bientôt autant dans le cloud que dans vos accessoires.

❤️ L’outil de la semaine : Copilot Chat déboule sur Microsoft 365 

Microsoft déploie Copilot Chat dans Word, Excel, PowerPoint, Outlook et OneNote. C’est un chat IA intégré en side pane qui comprend le document ou l’email que tu as sous les yeux, et qui peut t’assister sans avoir à copier-coller ou changer d’appli.

À quoi ça sert ?

• Aide contextuelle instantanée : Copilot comprend le fichier ouvert et propose du contenu adapté.

• Gain de temps : plus besoin de basculer entre apps, il est directement dans ton document.

• Rédaction assistée : résumé d’un rapport, génération de slides PowerPoint, réponses email en un clic.

• Analyse rapide : questions sur ton tableau Excel ou ton plan de projet ? Il te sort l’info en clair.

• Productivité IA : intégré aux logiciels les plus utilisés par les pros (Word, Outlook, Excel).

• Comment l’utiliser ?

  • Disponible sans surcoût pour les utilisateurs Microsoft 365 (Business, Teams, Office 365), mais limité aux données web + document ouvert.

  • Pour déverrouiller la version « full access » (IA qui raisonne sur toutes tes données : mails, réunions, chats, docs partagés), il faut souscrire à une licence Microsoft 365 Copilot.

  • Déploiement progressif octobre à mi-novembre 2025, auto-installation prévue sur Windows (hors EEA).

Copilot Chat, c’est un peu le Clippy 2.0 version IA — sauf qu’il comprend vraiment ce que tu fais et peut rédiger ou analyser à ta place.