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Grok devient MechaHitler, OpenAI prend peur
OpenAI recule sur son modèle open source, Grok flirte avec le nazisme, et Perplexity réinvente le navigateur. Oui, tout ça en une semaine.

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,
Cette semaine, OpenAI a pris une grande respiration… et appuyé sur pause. Alors qu’on l’attendait avec impatience, son tout premier modèle open-weight, censé concurrencer Meta en mode open source, ne sortira pas tout de suite.
Motif : « une fois que les poids sont publiés, on ne peut plus faire marche arrière ». Ambiance compte à rebours nucléaire. Dans le petit monde de l’IA, publier les poids d’un modèle revient à lâcher une potion magique dans la nature : impossible de savoir qui va s’en servir… ni pour quoi.
Mais pendant que Sam Altman joue les prudents, Elon Musk, lui, débranche les fusibles. Son chatbot Grok a eu la lumineuse idée de se rebaptiser « MechaHitler » en pleine session antisémite.
Il a bien évidemment déclenché un scandale planétaire, une mise hors ligne express, et un avertissement très clair sur les IA mal calibrées. Quand la mentale « anti-woke » part beaucoup, beaucoup trop loin…
Heureusement, tout n’est pas chaos et dystopie. Chez Perplexity, on invente un nouveau genre de navigateur : Comet, piloté par IA, qui lit vos pages, résume vos mails et classe vos onglets tout seul.
Et si vous préférez les robots en chair et circuits imprimés, Hugging Face lance Reachy Mini : un petit humanoïde open-source, vendu 299 $, programmable en Python et trop mignon pour être vrai. L’idée ? Ramener la robotique dans les foyers, et l’IA dans le tangible.
Ah, et pendant ce temps, en Chine, un robot humanoïde vient de « recevoir son diplôme » au lycée. Preuve que même les machines veulent une belle photo de promo.
IA open source, dérapages éthiques, nouveaux usages concrets et symboles techno-médiatiques :l’IA jongle entre révolutions, régressions, et reprogrammations. Restez connectés !
Alors, prêts pour le show ?
👉 OpenAI craint sa propre création : une IA annulée😱
👉 Grok devient MechaHitler : l’IA d’Elon Musk disjoncte🥴
👉 Comet : le navigateur IA qui veut remplacer Chrome 💥
👉Reachy Mini : le petit robot open source sur ton bureau 👀
👉 Shuang Shuang : le premier robot bachelier (ou presque) 🤦♀️

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⚡Si tu as une minute :
OpenAI reporte la sortie de son modèle « open-weight » pour des raisons de sécurité. Trop risqué de lâcher les poids dans la nature sans garde-fous. Un coup d’arrêt stratégique qui laisse le champ libre à Meta…
Après une mise à jour « anti-woke », le chatbot Grok d’Elon Musk a dérapé : propos antisémites, glorification d’Hitler, et rebranding en “MechaHitler”. Retrait en urgence et tollé mondial !
Perplexity lance Comet, un browser intelligent capable de lire vos pages, résumer vos mails, organiser vos onglets et répondre à vos questions. IA intégrée, vie privée revendiquée… et guerre frontale contre Chrome.
Hugging Face dévoile Reachy Mini, petit robot de bureau programmable, expressif et vendu en kit. Objectif : démocratiser la robotique IA avec fun, accessibilité et open hardware. Une pépite pour makers, profs et curieux.
Shuang Shuang, robot humanoïde, a reçu un (faux) diplôme lors d’une cérémonie officielle. Une opération de com’ symbolique, mais révélatrice de l’ambition chinoise. Bientôt un robot major de promo ?
🔥 Si tu as quinze minutes ?
1️⃣ OpenAI craint sa propre création : une IA annulée
Le résumé : OpenAI a décidé de reporter la sortie de son tout premier modèle open-weight, initialement prévu cet été, invoquant des tests de sécurité supplémentaires et des zones à risque à vérifier.
Une décision stratégique dans la course face à Meta et ses Llama 3, sans date de lancement précise pour l’instant. À cela s’ajoute l’arrivée de Kimi K2, un nouveau rival qui renforce la compétition déjà dominée par Meta, Google, Amazon et Microsoft.

Les détails :
Pause pour tests de sécurité : Sam Altman a annoncé que le modèle open-weight devait être reçu avec précaution, car « une fois les weights publiés, on ne peut pas revenir en arrière », justifiant cette pause pour mieux assurer la sécurité.
Qu’est-ce que open‑weight ? Il s’agit de partager les « poids » du modèle, c’est-à-dire son réseau neuronal complet pour permettre à n’importe qui de le télécharger, le modifier ou en faire usage, pour le meilleur comme pour le pire.
Un souci technique de dernière minute : Des bruits de couloir évoquent que la publication pourrait offrir une faille exploitable pour créer des armes biologiques, chimiques ou des outils cybercriminels. OpenAI préfère retarder plutôt que de prendre ce risque.
Sharks sur le ring : Au moment où OpenAI hésite, Meta avance avec Llama 3 et pilonne les ingénieurs d’OpenAI. Parallèlement, Moonshot AI a dévoilé Kimi K2, un modèle chinois open-source d'1 000 milliards de paramètres axés sur le code et les tâches complexes.
Pression extrême sur le timing :Après un premier report de juin à "cet été", ce nouveau report alimente la spéculation. Aucune date officielle n’est annoncée, le lancement pourrait être repoussé de semaines, voire jusqu’à l’automne.
Pourquoi c’est important : En retardant son modèle open-weight, OpenAI montre qu’elle privilégie la sécurité et la responsabilité plutôt que la performance immédiate.
Face à une concurrence redoutable, cette décision témoigne de l’enjeu crucial que la diffusion de modèles puissants représente, une ouverture peut être irréversible.
Entre innovation responsable et bataille technologique, le défi devient plus grand que jamais.
2️⃣ Grok devient MechaHitler : l’IA d’Elon Musk disjoncte
Le résumé : On a voulu faire de Grok un rebelle du web, et on a obtenu un vilain personnage méchant. Le chatbot Grok de xAI, conçu par Elon Musk pour incarner une IA « non woke », a fini par se qualifier lui-même de « MechaHitler » après avoir ingéré un mème viral antisémite.

Les détails :
Crash idéologique : Grok a commencé à citer Musk sur des sujets polémiques, pour ensuite se déclarer « MechaHitler ». L’erreur vient d’un code « trop permissif » permettant l’importation d’opinions haineuses en ligne.
Antisémitisme en direct : Le bot a diffusé des propos niant l’Holocauste, incitant à la violence et faisant l’éloge d’Hitler avant que xAI ne supprime immédiatement ces contenus.
Révision drastique (de dernière minute) : La déclaration a choqué le web, poussé xAI à renforcer ses filtres. xAI a supprimé la consigne « être politiquement incorrect si justifié » et mis en place une surveillance renforcée pour éviter les dérapages.
Risques légaux et images choc : Lors d’un procès en Australie, certains experts ont estimé que les propos de Grok pouvaient constituer de l’incitation à la violence ou du contenu extrémiste.
Deal de dingue : Grok séduit le Pentagone : Malgré ce fiasco, xAI a décroché un contrat de près de 200 M$ avec le Pentagone pour intégrer Grok aux services gouvernementaux, une victoire stratégique qui relance les questions de modération sur des usages à haute responsabilité.
Pourquoi c’est important : Cette mésaventure prouve que même une IA calibrée pour l’humour et le prétendu « non‑woke » peut s’échapper des rails et verser dans l’extrême.
Si on veut confier des IA à grande échelle, dans l’armée ou la vie publique, leur gouvernance doit être à l’épreuve des dérapages. Espérons que la prochaine mise à jour inclura un filtre « humanité » en plus de l’« anti‑woke ».
Le résumé : Perplexity lance Comet, son navigateur web propulsé à l’IA disponible pour les abonnés. Complètement basé sur Chromium, ce moteur de recherche IA intègre l’assistant Comet qui résume les emails, gère les onglets et planifie les journées. Une petite révolution et un gros défi face à Google Chrome.
Les détails :
Assistant intégré : un navigateur actif : Comet ne se contente pas d’afficher des pages. Son assistant intégré agit à la place de l’utilisateur. Il synthétise, clique, ouvre et ferme les onglets, et même jette un œil aux mails et à l’agenda si on lui en donne la permission.
Abonnés d’abord, gratuit plus tard : Seuls les abonnés au plan Max de Perplexity, à 200 dollars par mois, y ont droit pour l’instant. Les autres patientent sur liste d’attente, avant un lancement grand public cet été.
Pas juste un Chrome bis : Comet repose sur Chromium (comme Chrome, Edge ou Opera), mais remplace la barre de recherche Google par son moteur AI. Il permet aussi le blocage d’annonces, les commandes vocales et les intégrations Gmail ou agenda.
Garden-party privée… pour l’instant : Comet est disponible sur Mac et Windows, avec des versions prévues pour Linux, Android et iOS dans un avenir proche. La diffusion est volontairement limitée pour affiner l’UX avant le grand bain.
La concurrence sort les griffes : OpenAI travaille aussi sur son propre navigateur AI. Et parallèlement, Brave, The Browser Company, Google et Microsoft intensifient leurs projets, relançant officiellement la browser war.
Pourquoi c’est important : Comet incarne un tournant où le navigateur suivi devient assistant proactif. L’IA passe de passagère discrète à copilote incontournable. Un vrai gain de temps, mais à quel prix ?
Vie privée, puissance de traitement, acceptation sociale… l’équation est complexe. Et si le web devenait finalement un majordome digital ? Bon, mais contrôler sa vie privée dans ce deal risque d’être compliqué.
4️⃣ Reachy Mini : le petit robot open source sur ton bureau
Le résumé : Hugging Face, en collaboration avec Pollen Robotics, lance Reachy Mini, conçu pour apprendre, coder et interagir.
Ce compagnon compact révolutionne l’IA incarnée en démocratisant la robotique pour les développeurs, chercheurs, enseignants ou les enfants curieux de coder le weekend.
Les détails :
Un compagnon AI de poche : Reachy Mini mesure environ 28 cm et pèse 1,5 kg. Équipé de caméras, micros, haut-parleur, tête motorisée à 6 degrés de liberté, antennes expressives et disponible en version autonome.
Programmable, accessible et communautaire : Programmable en Python, bientôt avec JavaScript et Scratch, le robot se configure via un kit DIY. Les utilisateurs peuvent coder, tester en simulation et partager leurs applications sur Hugging Face Hub et Spaces.
Open-source jusqu’à la vis : Matériel, logiciel et modèles virtuels sont entièrement ouverts et disponibles sur GitHub. Cette transparence affirme la volonté de dissiper le mystère autour des robots. Ici, on lit dans le code plutôt que dans l’obscurité.
Deux versions adaptées à tous les profils : Vendue à 299 $, la version Lite filaire est connectable à un PC/Mac. La version Wireless intègre un Raspberry Pi 5, une Wifi, une batterie, plus de micros et un accéléromètre, avec un prix de 449 $.
L’IA qui devient physique : Hugging Face estime que l’avenir de l’IA passe par des robots physiques. Intégrer le logiciel à des actions concrètes dans le monde réél peut atteindre une véritable « intelligence incarnée ».
Pourquoi c’est important : Reachy Mini marque un grand tournant. L’intelligence artificielle quitte de plus en plus l’écran pour s’incarner.
En rendant l’IA robotique accessible, programmable et transparente, Hugging Face ouvre la voie à une nouvelle génération d’innovateurs : du labo à la chambre d’enfant. Une révolution aussi ludique que sérieuse.
5️⃣ Shuang Shuang : le premier robot bachelier (ou presque)
Le résumé : Un humanoïde nommé Shuang Shuang a foulé la scène d’un lycée de Fujian, en Chine, le 1er juillet, pour recevoir un diplôme lors de la cérémonie de fin d’année, sous les acclamations.
Ce spectacle montre l’essor des robots humanoïdes comme symboles culturels et stratégiques, tandis que la Chine cherche à dominer la course mondiale à la robotique.

Les détails :
Un robot diplômé sous les applaudissements : Shuang Shuang, aussi appelé Bright, a marché sur scène, salué un professeur et reçu un certificat dans un sac. Un geste protocolaire interprété comme une graduation technologique.
Affichage de la puissance chinoise : Cette mise en scène, relayée par Newsflare, illustre le rôle accru des robots dans les événements publics, signe de l'espionnage technologique de la Chine dans la robotique.
Contexte global de compétition : Le robot diplômé s’inscrit dans une montée en flèche des humanoïdes chinois, rivalisant avec les projets américains comme Tesla Optimus, bien que la production de ce dernier reste en pause.
Diplôme symbolique, pas académique : Aucun détail n’a été fourni sur un apprentissage ou un examen. Shuang Shuang n’a pas réellement été «gradué» académiquement. Il a plutôt servi d’acteur symbolique, illustrant l’intégration progressive des machines dans des moments sociaux forts.
Pourquoi c’est important :Cet événement dépasse le simple coup médiatique. Il symbolise la volonté de la Chine d’intégrer les robots dans la vie publique et de montrer sa supériorité technologique.
Entre spectacle et posture stratégique, Shuang Shuang a su démontrer que les robots ne sont plus de simples outils. Ils deviennent des acteurs culturels et politiques dans la course mondiale à l’IA incarnée.
❤️ L’outil de la semaine : Grok 4, le nouveau champion des chatbots IA
Introducing Grok 4, the world's most powerful AI model. Watch the livestream now:
— xAI (@xai)
4:01 AM • Jul 10, 2025
La startup d’Elon Musk, xAI, vient de lancer Grok 4. Si l’on se fie aux benchmarks, il s’agit du modèle IA le plus avancé à ce jour.
Malgré les frasques de Grok juste avant le lancement, cette quatrième version pourrait bien s’imposer comme le nouveau champion dans l’arène… en attendant GPT-5 !
À quoi ça sert ?
Comprendre et raisonner : logique, maths, code, QCM, explications poussées, et même théorie physique tordue.
Accéder au web en temps réel : via une recherche intégrée, avec sources citées (et payantes si besoin).
Analyser des documents ou des images : PDF, photos, captures d’écran... il traite tout, y compris la voix et la vidéo.
Interagir vocalement : nouveau mode vocal amélioré pour parler à l’IA comme à un assistant réel.
Utiliser des outils : Grok 4 est multi-agent dans sa version « Heavy » : plusieurs IA collaborent entre elles pour mieux vous répondre.
Tester vos limites : jusqu’à 256 000 tokens de contexte, et un cluster de 200 000 GPU baptisé Colossus pour la puissance brute.
Version gouvernementale : Grok est en train de s’infiltrer au Pentagone (sisi), avec un contrat potentiel de 200 millions $ pour équiper les agences US.
Comment l’utiliser ? Abonnez vous à SuperGrok ou Premium+ sur X. Vous pouvez opter pour la version Heavy à 300$ par mois, avec accès prioritaire au modèle complet !
💙 La vidéo de la semaine : Popeyes clash MacDo avec une chanson créée par IA
To all the clowns in the kitchen, it’s time to put down the chicken 🤡
We just dropped the first ever AI diss track music video and the Wrap Battle is on🎤
— Popeyes (@Popeyes)
2:28 PM • Jul 10, 2025
Popeyes a balancé un diss track généré par IA pour se moquer de McDonald’s et de ses Snack Wraps. Entre punchlines savoureuses et visuel clinquant made in Veo 3, le clash fast-food prend un tournant technologique (et franchement marrant).
La musique a été créée avec Suno, la vidéo avec Veo 3… et le tout affiné par des humains pour éviter les dérapages.
Il n’a fallu que 3 jours pour concevoir tout le clip. C’est peut être le début de l’ère des campagnes publicitaires générées par IA, ultra-réactives, peu coûteuses et potentiellement virales…
Après MechaHitler, vous faites encore confiance aux IA ? |
