👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,

Noël, c’est ce moment magique de l’année où tout ralentit. Le sapin clignote, les mails cessent (presque), les repas durent trop longtemps et quelqu’un, quelque part, reçoit encore un gadget inutile. 

Pendant que certains déballent des pulls moches et que d’autres tentent d’expliquer l’IA à leur oncle sceptique, 2025 touche à sa fin. Et autant le dire tout de suite : elle n’a pas été de tout repos pour nos cerveaux.

Car pendant qu’on comptait les chocolats du calendrier de l’Avent, l’intelligence artificielle, elle, n’a jamais pris de vacances.

Elle a grandi. Elle s’est installée. Et surtout, elle a commencé à redistribuer les cartes. 

Cette année, Google a repris l’avantage dans la course à l’IA face à OpenAI, Nvidia est devenue la plus grosse entreprise du monde à force de vendre des cerveaux en silicium, et la Chine a commencé à montrer très sérieusement ses muscles en robotique et en IA physique.

Et pendant que les géants se battaient pour le futur, l’IA s’est invitée là où on ne l’attendait pas forcément : dans nos écouteurs. 

Une chanson country générée par IA a explosé les compteurs, preuve que la création artificielle n’est plus un gadget de labo, mais un phénomène culturel à part entière. Le genre de moment où on repose sa tasse de vin chaud en se disant : ah… ok, donc on en est là.

Cette newsletter de Noël n’est pas là pour te faire la liste des modèles ou des benchmarks. Elle est là pour raconter l’année où l’IA est devenue adulte, parfois un peu trop vite, et où 2026 commence déjà à se profiler avec des promesses encore plus folles : des IA plus autonomes, des robots humanoïdes plus présents… et un futur qui arrive sans attendre qu’on ait fini la dinde.

Installe-toi confortablement. On remballe 2025 ensemble !

👉 Gemini 3 change la donne : Google redevient le patron du jeu 🧠

👉 Succès historique ou bulle géante ? Nvidia sur le toit du monde 📈

👉 IA, robots, humanoïdes : la Chine avance plus vite que prévu 🤖

👉 Ce jour où l’IA est entrée dans nos playlists 🎧

👉 Après 2025, à quoi va vraiment ressembler l’IA en 2026 ? 🔮

Si on t’a transféré cette lettre, abonne-toi en cliquant sur ce lien !

Si tu as une minute

  • En 2025, Google a réussi ce que beaucoup pensaient impossible : reprendre la main dans la course à l’IA face à OpenAI. Avec Gemini 3, Google ne gagne pas seulement en performance, mais en distribution massive. L’IA s’intègre partout, tout le temps, jusqu’à devenir presque invisible. Le match n’est plus une bataille de modèles, mais une guerre d’écosystèmes.

  • Grâce à l’explosion de l’IA, Nvidia s’est hissée au sommet de la capitalisation mondiale. Chaque modèle, chaque data center, chaque agent IA repose sur ses puces.
    Mais cette domination soulève une question de fond : assiste-t-on à une révolution durable ou à une bulle géante dopée au GPU ? La puissance est réelle… l’équilibre, plus fragile.

  • Pendant que l’Occident débat, Chine avance. Vite. Robots humanoïdes plus fluides, démonstrations spectaculaires, prix agressifs. Cette année marque un tournant : la Chine ne rattrape plus, elle impose son propre tempo dans l’IA physique et la robotique. Le futur technologique devient clairement multipolaire.

  • Sortie de nulle part, une chanson country créée par IA a explosé les compteurs. Pas un mème. Pas une parodie. Un vrai morceau populaire. C’est le signal culturel fort de l’année : la musique IA quitte le gadget pour entrer dans la culture de masse. Le débat n’est plus “est-ce que c’est possible ?” mais “qu’est-ce que ça change à la création ?”.

  • Et la suite ? Si 2025 a été l’année des bascules, 2026 s’annonce comme celle de la concrétisation. Des IA plus autonomes, des agents capables d’agir seuls plus longtemps, et des robots humanoïdes moins spectaculaires mais plus présents dans le monde réel. Découvrez à quoi s’attendre !

🔥 Si tu as quinze minutes

1️⃣ Gemini 3 change la donne : Google redevient le patron du jeu

Le résumé : En 2025, Google a réussi un retour que beaucoup n’attendaient plus. Avec Gemini 3, le géant du web ne s’est pas contenté d’améliorer ses modèles d’IA : il a repris l’initiative face à OpenAI, en imposant une vision plus intégrée, plus cohérente et surtout plus massive de l’intelligence artificielle.
L’IA n’est plus un produit à part. Elle devient une couche invisible du quotidien numérique.

Les détails :

  • Un rattrapage devenu dépassement : Gemini 3 ne brille pas seulement par ses performances, mais par sa polyvalence et sa stabilité sur un large éventail d’usages.

  • L’arme fatale : la distribution : Search, Gmail, Docs, Android… Google injecte l’IA partout, sans friction, à une échelle qu’OpenAI ne peut pas égaler seul.

  • Une IA moins spectaculaire, plus constante : moins d’effet “wow” isolé, mais une présence continue qui change la façon dont des milliards d’utilisateurs interagissent avec le numérique.

  • Un changement de perception : en 2025, l’IA Google cesse d’être “en retard” pour redevenir une évidence.

Pourquoi c’est important : Cette bascule marque un tournant stratégique majeur. La course à l’IA n’est plus seulement une compétition de modèles toujours plus puissants, mais une guerre d’écosystèmes. Google rappelle une vérité fondamentale : la meilleure IA n’est pas forcément celle qui impressionne le plus, mais celle qui s’impose sans qu’on s’en rende compte.
En reprenant l’avantage, Google transforme l’IA en infrastructure de base du web moderne… et redéfinit les règles du jeu pour tous les autres acteurs.

2️⃣ Succès historique ou bulle géante ? Nvidia sur le toit du monde 

Le résumé : En 2025, Nvidia a accompli un exploit historique : devenir la plus grosse entreprise mondiale en capitalisation, portée presque exclusivement par l’explosion de l’intelligence artificielle. Derrière chaque modèle, chaque agent, chaque vidéo générée et chaque promesse futuriste, il y a un point commun très concret : des GPU Nvidia qui tournent jour et nuit. L’IA a un cerveau logiciel, mais elle a surtout un corps matériel… et Nvidia en est le fournisseur clé.

Les détails :

  • Le robinet de l’IA mondiale : entraînement des modèles, inférence, data centers, robotique… tout passe par les puces Nvidia.

  • Une demande hors de contrôle : les géants du cloud, les startups et les États se battent pour sécuriser des capacités de calcul, parfois des années à l’avance.

  • Des chiffres vertigineux : croissance explosive, marges exceptionnelles, valorisation qui pulvérise les standards historiques de la tech.

  • Un nouvel équilibre du pouvoir : Nvidia n’est plus un simple fournisseur, mais un acteur stratégique au cœur de l’économie numérique.

Pourquoi c’est important : Le sacre de Nvidia raconte une vérité souvent oubliée : l’IA n’est pas immatérielle. Elle consomme de l’énergie, du silicium, de l’espace et du capital. En devenant la clé de voûte de cet écosystème, Nvidia concentre une puissance inédite… et expose le marché à une question inconfortable : que se passe-t-il si la demande ralentit ou si une alternative crédible émerge ?

2025 est à la fois l’année du triomphe de Nvidia et celle où la peur d’une bulle IA commence à s’inviter sérieusement dans la conversation. Un mélange d’euphorie et de vertige, typique des grandes révolutions technologiques.

3️⃣ IA, robots, humanoïdes : la Chine avance plus vite que prévu

Le résumé : En 2025, la Chine a cessé d’être “l’outsider ambitieux” de l’IA mondiale. Elle est devenue un acteur central, difficile à ignorer. IA générative, robotique humanoïde, démonstrations physiques spectaculaires, montée en puissance industrielle : l’écosystème chinois avance vite, fort, et surtout sans complexe. Là où l’Occident débat encore de cadres et de garde-fous, la Chine construit, teste, intègre… et montre.

Les détails :

  • Une accélération visible en robotique humanoïde : démonstrations crédibles, mouvements fluides, prix agressifs. Les robots chinois ne sont pas parfaits, mais ils sont déjà là.

  • Une intégration étroite IA + industrie : la recherche, la production et le déploiement avancent ensemble, sans les silos habituels.

  • Moins de friction réglementaire, plus d’exécution : là où d’autres hésitent, la Chine expérimente à grande échelle.

  • Un signal envoyé au monde : les vidéos virales ne sont pas de la communication. Elles servent à prouver une capacité.

Pourquoi c’est important : Cette bascule change la géographie du futur technologique. La course à l’IA n’est plus un duel États-Unis–Europe avec la Chine en retard. Elle devient multipolaire, avec des trajectoires radicalement différentes.

 En 2025, la Chine montre qu’elle ne cherche pas seulement à égaler les leaders occidentaux, mais à redéfinir le tempo, notamment dans l’IA physique et la robotique. Et dans cette course-là, la vitesse d’exécution compte parfois plus que la perfection.

4️⃣ Ce jour où l’IA est entrée dans nos playlists

Le résumé : En 2025, une chanson country générée par intelligence artificielle a fait ce que beaucoup pensaient encore impossible : prendre la tête des ventes. Walk My Walk, interprétée par Breaking Rust, est devenue numéro 1 du classement Billboard Country Digital Song Sales. Pas un buzz passager. Pas un coup marketing. Un vrai succès commercial dans un genre ultra codifié.

Les détails :

  • Un artiste qui n’existe pas : Breaking Rust est un projet musical entièrement artificiel, sans chanteur humain derrière le micro.

  • Un genre très conservateur : la country repose sur des codes forts, une identité culturelle marquée et un public peu réputé pour son goût de l’expérimentation technologique.

  • Un succès mesurable : téléchargements payants, classements officiels, visibilité médiatique. On ne parle pas d’un mème viral, mais d’un vrai indicateur de marché.

  • Une réception “normale” : beaucoup d’auditeurs ont écouté le morceau sans savoir immédiatement qu’il avait été généré par IA… et ça ne les a pas empêchés de l’aimer.

Pourquoi c’est important : Ce moment marque un tournant culturel majeur. La musique générée par IA ne se contente plus d’imiter ou de parodier. Elle fonctionne dans des circuits commerciaux traditionnels, face à des artistes humains, sur des plateformes classiques.

Le choc n’est pas artistique.
Il est symbolique.

Si une chanson créée par une IA peut toucher un public aussi large, dans un genre aussi normé que la country, alors la question n’est plus “est-ce que l’IA peut faire de la musique ?”. La vraie question devient : comment va-t-on cohabiter avec des artistes qui n’existent pas ?

En 2025, Walk My Walk n’a pas tué la musique humaine.
Mais elle a prouvé que la création artificielle venait d’entrer, pour de bon, dans la culture populaire.

5️⃣ Après 2025, à quoi va vraiment ressembler l’IA en 2026 ?

Le résumé : Si 2025 a été l’année des bascules, 2026 s’annonce comme celle des conséquences. Les signaux sont déjà là : des IA plus autonomes, moins spectaculaires mais plus efficaces, et une robotique humanoïde qui quitte peu à peu la démonstration pour s’approcher du quotidien. Le futur ne promet plus. Il commence à s’installer.

Les détails :

  • Des IA qui agissent plus longtemps seules : agents capables de planifier, d’exécuter et de corriger sans supervision constante. Moins d’effet “assistant”, plus de délégation réelle.

  • Une IA de plus en plus invisible : intégrée aux outils, aux plateformes, aux flux de travail. Ce qui marche le mieux, c’est souvent ce qu’on ne remarque plus.

  • Des humanoïdes moins “wahou”, plus présents : moins de vidéos spectaculaires, plus d’usages concrets. Logistique, assistance, environnements semi-structurés.

  • Une tension croissante autour du réel : deepfakes vidéo crédibles, voix indiscernables, contenus générés à grande échelle. Voir, entendre et lire ne suffisent plus à prouver.

Pourquoi c’est important : 2026 ne sera probablement pas l’année des annonces fracassantes. Elle pourrait être plus dérangeante encore. Parce qu’elle transformera des démonstrations impressionnantes en habitudes banales.
Après 2025, une chose est claire : l’IA n’est plus un futur à imaginer, mais un environnement avec lequel il va falloir composer. Dans le travail, dans la création, dans l’information… et dans notre rapport au réel.

Ce n’est pas une fin d’année. C’est un point de non-retour.

❤️ L’outil de l’année : Google Veo 3, l’IA vidéo qui brise enfin le silence 

En 2025, Google n’a pas simplement amélioré la génération vidéo par IA. Avec Veo 3.1, il a fait franchir à l’image animée un seuil psychologique que beaucoup redoutaient sans vraiment l’anticiper.

Jusqu’ici, la vidéo IA impressionnait… mais elle trahissait presque toujours sa nature. Mouvements étranges, incohérences, silence gênant ou son bricolé après coup. Le cerveau repérait quelque chose qui clochait. Avec Veo 3.1, ce réflexe commence à disparaître.

Pour la première fois, l’image, le mouvement et le son sont générés ensemble, de façon native. Voix, ambiances, bruitages, tout arrive synchronisé, cohérent, crédible. Pas parfait. Mais suffisamment juste pour que le doute s’installe. Et c’est exactement là que tout a changé. 

Car une vidéo crédible avec du son crédible, ce n’est plus seulement une prouesse créative. C’est un changement de statut. La vidéo n’est plus automatiquement une trace du réel. Elle devient une construction plausible, même lorsqu’elle est entièrement artificielle.

C’est ici que la question des deepfakes change de nature. Veo 3.1 n’est pas un outil de deepfake au sens classique. 

Il est encadré, filigrané, marqué par SynthID. Mais il démontre que tous les verrous techniques sont en train de sauter. La synchronisation audio, longtemps talon d’Achille des faux crédibles, n’est plus un obstacle majeur.

À partir de là, le problème n’est plus “est-ce que cette vidéo est fausse ?” La vraie question devient : qui l’a produite, dans quel contexte, et avec quelle intention ?

En 2025, l’image animée perd son innocence. Voir ne suffit plus. Entendre ne suffit plus. La confiance bascule du contenu vers la source, de la perception vers la traçabilité. Veo 3.1 ne rend pas le mensonge automatique. Il rend le doute rationnel.

Et une société où douter devient logique face à une vidéo parfaitement crédible, ce n’est pas une évolution mineure. C’est un changement de monde.

💙​ La vidéo de l’année : le robot humanoïde Unitree maîtrise le kung-fu

Il y a eu beaucoup de vidéos de robots en 2025. Des robots qui portent des cartons. Des robots qui marchent droit. Des robots qui font plaisir aux investisseurs.

Et puis il y a eu celle-là.

Un humanoïde de Unitree qui enchaîne des mouvements de kung-fu avec une précision troublante. Équilibre, coordination, gestion de l’espace, mémoire du geste. Rien d’utile. Rien de productif. Et c’est précisément pour ça que la vidéo a marqué.

Le kung-fu n’est pas une tâche industrielle.C’est un art corporel humain, chargé de culture, de rythme, de discipline. Voir une machine l’exécuter sans rails, sans câbles apparents, sans montage trompeur, a provoqué un malaise diffus. Pas de l’émerveillement. Un recalcul.

Cette vidéo ne dit pas “les robots vont remplacer les humains”. Elle dit quelque chose de plus dérangeant : les robots commencent à maîtriser nos gestes, pas seulement nos outils.

Et le contexte compte. Cette démonstration vient de Chine. Rapide, frontale, assumée. Pas une promesse de conférence, mais un signal envoyé au reste du monde : la robotique humanoïde n’est plus cantonnée aux laboratoires occidentaux ni aux prototypes hors de prix.

En 2025, cette vidéo a fait comprendre une chose simple : les humanoïdes ne sont plus seulement évalués sur ce qu’ils font, mais sur comment ils bougent.

Et quand une machine commence à partager nos mouvements, nos arts et notre rapport au corps, ce n’est plus juste de la robotique. C’est une question de cohabitation.

Keep Reading

No posts found