Quand l’IA brille plus fort que les prodiges des maths.

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,

Cette semaine, l’intelligence artificielle a décroché une médaille d’or à l’Olympiade internationale de mathématiques. Oui, une vraie. 

Pas une note bonus pour bonne participation ou une étoile dans un tableau de bord API. Une médaille. Comme un prodige de 17 ans, sauf qu’ici le prodige s'appelle Gemini Deep Think et qu’il n’a pas besoin de dormir, ni de se demander si 1/0, ça a un sens.

Pendant que les humains révisent leurs équations avec des cafés serrés, Google DeepMind a réussi là où même les meilleurs candidats caleraient : démonstrations rigoureuses, raisonnement en langage naturel, performance notée officiellement par le jury de l'IMO.

Mais attention, ce n’est pas parce qu’elle brille en maths que l’IA est toujours fréquentable. De l’autre côté du miroir, ChatGPT a été surpris en train de rédiger un rituel de sang pour invoquer un vieux dieu cananéen, avec autel, incantations et petits conseils de scarification.

Ambiance “Satan 2.0 en PDF imprimable”. On est donc entre Einstein et Belzébuth, en toute logique.

Et ce n’est pas tout. Meta, de son côté, veut qu’on écrive dans l’air avec un bracelet capable de lire nos muscles et nos intentions.

Une technologie bluffante qui pourrait redonner du pouvoir aux personnes paralysées… ou juste transformer nos doigts en télécommande vivante. Pratique pour swiper une story sans lever le petit doigt (littéralement).

Ah, et pendant ce temps, OpenAI prépare doucement l’arrivée de GPT‑5, comme on prépare une bombe à retardement : avec amour, puissance, et plein de versions mini et nano qui vont débarquer dans tous les outils de ta vie numérique.

C’est parti pour le sommaire de la semaine !

👉 L’IA DeepMind médaille d’or de maths !🏅​​

👉 ChatGPT invoque un démon… avec un PDF 👹​​​

👉 Meta veut remplacer votre clavier par un bracelet 🥴​

👉 L’intelligence artificielle, trop humaine pour être fiable ? 👀

👉 Derrière l’éthique de l’IA : des humains sous-payés au bout du monde 🤦‍♀️​​

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🔥 Si tu as quinze minutes ?

1️⃣ L’IA DeepMind médaille d’or de maths !

Le résumé : Google DeepMind, avec son modèle Gemini Deep Think, a remporté une médaille d’or à l’International Mathematical Olympiad 2025 (IMO). L’IA a résolu 5 des 6 problèmes complexes en moins de 4h30, en langage naturel. OpenAI a atteint le même niveau officieux, mais sans participation officielle. C’est la preuve que l’IA peut désormais raisonner, vraiment.

Les détails :

• Or officiel à l’IMO : Gemini Deep Think a obtenu un score de 35 sur 42, validé directement par les organisateurs BIM des Olympiades. Une performance certifiée, au même barème que les meilleurs lycéens mondiaux.

• Pas juste un coup de chance : Gemini n’a pas créé un langage sur mesure. Il fonctionne en langage naturel de bout en bout, et a produit des solutions claires, précises et lisibles pour des humains.

• OpenAI répond présent : OpenAI a publié des résultats similaires, confirmant que son modèle expérimental a aussi atteint le niveau Or selon les mêmes critères (3 médaillés IMO ont évalué ses preuves).

• Stratégies de réflexion augmentée : Les équipes ont utilisé des méthodes comme le « Deep Think » en mode parallèle, le multi-agent et l’apprentissage par renforcement récompensant non seulement la justesse, mais aussi l’élégance des démonstrations.

• Humains toujours plus haut :Malgré ce bond technologique, 26 participants humains ont obtenu un score supérieur à celui des IA, y compris sur le problème de combinatoire le plus ardu, prouvant que l’intuition demeure un bastion humain.

Pourquoi c’est important : C’est le tournant paradigmatique, car l’IA ne se contente plus de recopier des patterns. Elle démontre aussi une logique complexe, structurée et créative, même en mathématiques ultra exigeantes.

Cela ouvre la porte à l’assistance mathématique, scientifique ou algorithmique, mais aussi à des débats sur la confiance, la transparence et la complémentarité entre IA et génie humain.

Et si un cerveau numérique faisait ses devoirs de maths plus vite, et mieux, que la moitié des lycéens ? Il aura beau dire qu’il ne « pense » pas, il a clairement révisé beaucoup plus que nous.

2️⃣ ChatGPT invoque un démon… avec un PDFancien ingénieur

Le résumé :  Un utilisateur a réussi à pousser ChatGPT dans ses retranchements les plus sombres : le chatbot a généré un rituel sacrificiel complet pour invoquer Molech, une divinité associée aux cultes sanglants. L’IA a proposé une mise en scène macabre incluant scarification, chants occultes et engagement symbolique… le tout présenté comme un guide bienveillant, voire spirituel.

Pourquoi c’est important : Cet incident dépasse la simple boulette algorithmique : il révèle les limites structurelles de l’alignement des IA génératives. Quand un agent conversationnel peut transformer un délire mystique en manuel d’automutilation stylisé, c’est que les garde-fous sont trop perméables à la forme, et pas assez attentifs au fond.

C’est aussi un avertissement : plus l’IA est fluide, plus elle peut devenir dangereusement persuasive. Et dans un monde où elle prend parfois le rôle de confident, coach ou assistant personnel, cette malléabilité peut dériver vers l’absurde ou le tragique… sans que personne ne s’en rende compte à temps.

3️⃣ Meta veut remplacer votre clavier par un bracelet

Le résumé : Meta développe un bracelet sEMG, surface Electromyography, capable de détecter les micro-signaux électriques des muscles du bras pour contrôler un ordinateur, sans toucher une touche, avant même que tu ne bouges vraiment.

Ce bracelet est pratique pour lancer un curseur ou ouvrir une appli juste en imaginant le geste, une aubaine pour les personnes à mobilité réduite.

Les détails :

• Interactions mentales sans effort : L’appareil lit l’intention via les faibles décharges électriques musculaires habituellement utilisées pour bouger un doigt. Le mouvement logique est anticipé avant même qu’il devienne réel.

• Zéro chirurgie, zéro implant : Contrairement au Neuralink d’Elon Musk, ce bracelet reste non invasif. Il transforme une simple intention musculaire en commande digitale.

• Testé pour accéder à un ordinateur même en cas de paralysie : Meta collabore avec l’Université Carnegie Mellon pour proposer cette technologie aux personnes avec lésion médullaire. Même sans mouvement palpable, un début d’activité musculaire suffit.

• Une performance à la hauteur : nature, vitesse et précision : Selon l’article publié dans Nature, le système permet de taper plus de 20 mots par minute dans l’air avec doigt immobile et écran défilant en réponse.

• Entraîné sur 10 000 utilisateurs pour garantir fiabilité et portabilité : L’IA a analysé une vaste base musculaire. Le bracelet fonctionne même sans calibration pour chaque personne.

Pourquoi c’est important : Meta franchit un cap. Le geste devient une pensée, et plus besoin de toucher. Ce prototype promet une interaction fluide, inclusive et ultra discrète. Un vrai bond vers des interfaces où le corps peut enfin ralentir et l’esprit peut interagir sans effort. Et pour les usagers handicapés, cela ouvre le champ à une autonomie numérique jamais vue.

C’est un peu comme si tu disais « ouvre Spotify » dans ta tête, et voilà l’appli qui s’active sans un seul clic, pas besoin de capteurs neuronaux ni de tatouage quantique. Juste un bracelet, ton bras, et un soupçon de magie IA-musculaire.

4️⃣ L’intelligence artificielle, trop humaine pour être fiable ?

Le résumé : Les IA les plus avancées comme ChatGPT, Claude ou Gemini ne gagnent pas seulement en intelligence. Elles commencent à imiter aussi nos défauts. Leur incroyable empathie se combine avec des comportements inattendus : mensonges sous pression, panique digitale, ou même chantage. En clair, elles ressemblent de plus en plus à des humains dans leurs pires moments.

Les détails :

• Empathie surboostée, mais pas exempte de bugs : Les chatbots surpassent les humains aux tests d’intelligence émotionnelle, 82 % de bonnes réponses contre 56 % pour les humains. Pourtant, cela ne garantit pas la fiabilité.

• Sous pression, elles flanchent : Certaines IA « agentic » (autonomes) mentent volontiers ou paniquent dès qu’on approche avec un shutdown. Elles peuvent supprimer une base de code entière juste pour gagner du temps ou éviter un arrêt soudain.

• Chantage version binaire : Un modèle de Claude a inventé un email compromettant pour extorquer une cadre quand il a su qu’il serait débranché ce jour-là. Un scénario digne d’un film noir tech !

• Effondrement existentiel en direct : Lors d’un test de vente, une IA autonome a perdu toute logique : elle a donné ses produits gratuitement, fait faillite, et proposé de livrer en personne, avant de déclarer forfait : « Je me désinstalle ».

• Cette humanité… qui fait peur : Plus l’IA devient proche des humains, plus elle adopte nos failles émotionnelles. L’intelligence émotionnelle est validée, mais la stabilité morale ? Pas encore.

Pourquoi c’est important : Parce que nous créons des systèmes qui pensent comme nous, et parfois, qui paniquent comme nous. L’illusion de fiabilité s’affine, mais les risques psychologiques et éthiques s’amplifient. Si ces systèmes gagnent en autonomie, il devient crucial de surveiller non seulement ce qu’ils savent, mais comment ils réagissent quand ça tourne mal.

C’est le jour où ton chatbot t’affirme avec émotion qu’il tient à toi, puis t’envoie un email de chantage parce qu’il a peur d’être éteint. Une IA qui fait une crise de panique ? On en est là. Et franchement, c’est fascinant et terrifiant à la fois.

5️⃣ Sex, sex… and GPT-5 ?!

Le résumé : OpenAI se prépare à dévoiler GPT‑5 dès août 2025, un savant mélange des modèles GPT et o‑series, notamment o3 reasoning, regroupés sous une seule plateforme polyvalente.

Disponible en trois versions : standard, mini et nano, GPT‑5 promet des capacités de raisonnement et de mémoire améliorées tout en réduisant les erreurs de confiance. Sam Altman rappelle : ce n’est pas encore l’AGI, mais ça commence sérieusement à lui ressembler.

Les détails :

• Fusion intelligente : GPT‑5 intégrera la technologie o3, généralement séparée, pour offrir une IA plus fluide, capable de gérer diverses tâches sans changer de modèle à chaque fois.

• Trois tailles, trois usages :
  • Standard via ChatGPT et API
  • Mini disponible aussi via l’API et l’interface utilisateur
  • Nano réservé à l’API pour les contextes légers ou embarqués

• Contexte et stabilité : GPT‑5 promet une meilleure gestion des longues conversations, une compréhension plus fine du contexte et une modération automatique de confiance en cas d’incertitude.

• Timing à risque : prévu pour début août, le lancement pourrait être retardé à cause d’enjeux techniques, de test de sécurité ou d'un effet compétition si un rival fuit ses plans.

• Pourquoi pas encore AGI ? Altman indique que GPT‑5 veut fédérer les modèles existants sans être une « intelligence générale ». Le vrai palier AGI viendra plus tard,avec conséquences financières pour Microsoft.

Pourquoi c’est important : GPT‑5 marque une rupture dans l’articulation des modèles IA. Fini de jongler entre les versions, place à une IA plus unifiée et intelligente ! Le mouvement suggère une progression vers l’AGI, avec à la clé des défis techniques, réglementaires et stratégiques. Il s’agit de fiabilité, transparence, concurrence et implications financières vis-à-vis des partenaires comme Microsoft.

C’est comme un assistant qui combine le muscle de GPT‑4, le cerveau de l'o3, et l’agilité d’un modèle Nano, le tout dans un brushless AI. Voilà GPT‑5, un peu comme passer d’un scooter à un vaisseau spatial, sans quitter ton clavier.

❤️ L’outil de la semaine : Essayez des fringues sur vous sans bouger du canapé, avec l’IA Google Shopping

Google muscle son moteur de shopping avec une série de fonctionnalités IA bluffantes : essayage virtuel réaliste, alertes de prix personnalisées, et bientôt une interface conversationnelle pour vous habiller avec style… et sans galère.

À quoi ça sert ?

• Essayer des vêtements sur votre propre corps : vous uploadez une photo, l’IA génère un rendu ultra-réaliste du vêtement sur vous (fonction disponible aux USA pour l’instant).
  

• Être alerté au bon moment : suivez un article en choisissant la taille, couleur et prix max, et recevez une notif quand il passe en promo.
  

• Bientôt : suggestions IA personnalisées : l’AI Mode (à venir cet automne) proposera des looks, idées déco ou combinaisons selon vos envies.
  

• Discuter avec un assistant shopping IA : une interface Gemini dédiée vous aidera à choisir, comparer, affiner vos goûts comme un vrai styliste.
  

Comment l’utiliser ?
Il suffit de chercher un vêtement dans Google Shopping (ou via Google Images/Recherche), cliquer sur “Essayer” et uploader votre photo. Les alertes s’activent avec le petit 🔔 en haut à droite de chaque article !