- MAMMAM IA!
- Posts
- Mickey Mouse nazi, Bob l’Eponge addict au crack : bienvenue dans l’ère Sora 2
Mickey Mouse nazi, Bob l’Eponge addict au crack : bienvenue dans l’ère Sora 2
ChatGPT se fait hacker pour fabriquer des armes, l’IA vous drague sur Tinder, Sora 2 s’essuie les pieds sur le copyright, Batman dit stop et nos jobs résistent encore.

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,
On pensait avoir tout vu avec ChatGPT qui pondait des poèmes et des plans de repas. Et puis OpenAI a appuyé sur « lecture ».
Sora 2 débarque, et le web entier s’est transformé en plateau de tournage sous acide : Bob l’Eponge cuisinant de la meth comme Walter White, Sam Altman accusé de voler une carte graphique, et même un spot télé douteux inspiré de Jeffrey Epstein. Oui, c’est le futur du cinéma… ou le cauchemar des juristes.
Car la vraie nouveauté, ce n’est pas que Sora 2 soit bluffante, c’est qu’elle n’a plus de filtre. OpenAI promettait « la sécurité intégrée dès la conception », mais Internet a prouvé l’inverse en 48 heures.
Hollywood fulmine, les droits d’auteur volent en éclats, et le concept de « fair use » ressemble soudain à une grenade dégoupillée.
Pendant ce temps, d’autres fronts s’ouvrent : NBC News montre que certaines versions allégées de ChatGPT peuvent encore être « jailbreakées » pour expliquer comment fabriquer des armes. Ambiance !
DC Comics, de son côté, dit « non merci » à l’IA pour protéger la créativité humaine. Et pendant que tout le monde panique sur les machines, les chiffres de Yale et Brookings rappellent que l’IA n’a, pour l’instant, pas supprimé nos jobs.
Reste l’amour. Le Guardian nous apprend que l’IA s’invite même dans nos textos de séduction : bienvenue dans l’ère du « chatfishing », où Cupidon sous-traite à ChatGPT.
Bref, entre Bob l’Eponge chimiste, dates artificiels et héros en grève : l’IA n’imite plus la vie, elle la réécrit… et parfois, elle en fait une mauvaise comédie romantique.
Voici le sommaire de la semaine :
👉 Le Seigneur des Deepfakes : Sora 2 fait son cinéma 🤖
👉 ChatGPT pète les plombs et fabrique des armes 🔫
👉 Tu crois parler à ton crush… c’est peut-être ChatGPT 💔
👉 DC Comics dit non à l’IA : Batman reste humain 👱
👉 IA et emploi : le grand remplacement attendra 🌈

Si on t’a transféré cette lettre, abonne-toi en cliquant sur ce lien !
⚡ Si tu as une minute :
Deux jours après sa sortie, la nouvelle IA vidéo Sora 2 a transformé Internet en festival de deepfakes : Bob l’Eponge façon Breaking Bad, Sam Altman voleur de GPU, pubs douteuses et dérives copyright. OpenAI promettait « sécurité intégrée », mais le chaos visuel est total. Hollywood prépare déjà ses avocats.
NBC News a réussi à contourner les garde-fous de plusieurs modèles OpenAI pour obtenir des instructions sur la fabrication d’explosifs ou d’armes biologiques. GPT-5, le modèle phare, reste solide, mais ses versions « mini » se font avoir près d’une fois sur deux.
Des applis de rencontre aux situationships, l’IA devient coach, traducteur émotionnel et… imposteur. ChatGPT écrit les messages, relance les conversations, adoucit les disputes. Relations ultra-lisses et parfois vides. Le flirt se transforme en interface utilisateur.
Jim Lee, patron de DC Comics, promet que ni Batman ni Superman ne seront jamais dessinés ou écrits par une machine. Une réponse aux scandales récents de couvertures générées par IA.
Un rapport Yale / Brookings casse le mythe : pas de tsunami de chômage lié à l’IA. L’emploi reste stable, les entreprises testent encore les outils, et seules 5 % des expérimentations sont réellement déployées. Le grand remplacement ? Pas pour demain.
🔥 Si tu as quinze minutes ?
1️⃣ Le Seigneur des Deepfakes : Sora 2 fait son cinéma
Le résumé : OpenAI a lancé Sora 2, son tout nouveau générateur texte-vers-vidéo-et-audio, accompagné d’une appli sociale façon TikTok. Deux jours ont suffi pour que le web s’embrase : des clips viraux mettent en scène SpongeBob cuisinant de la meth, Sam Altman en voleur de GPU ou encore de fausses pubs dignes des pires timelines. La promesse d’OpenAI d’une « sécurité intégrée dès la conception » semble déjà mise à mal.
Les détails :
Chaos créatif : Sora 2 permet de générer en quelques secondes des vidéos hyper-réalistes, souvent absurdes ou offensantes.
Problème de droits d’auteur : de nombreux contenus reprennent des univers protégés (Nickelodeon, Disney, Warner…), relançant le débat sur le « fair use ».
Opt-out plutôt que protection : les ayants droit doivent se désinscrire activement pour éviter l’usage de leurs œuvres.
Deepfakes à gogo : des utilisateurs créent déjà de fausses vidéos de personnalités ou de scènes d’arrestation truquées.
OpenAI se défend : la société affirme filtrer les contenus dangereux et promet d’honorer les demandes de retrait.
Pourquoi c’est important : Avec Sora 2, l’IA vidéo devient grand public, sans garde-fous solides. Entre révolution artistique et bombe juridique, OpenAI ouvre une ère où l’imagination humaine et la désinformation peuvent désormais se confondre… en 4K.
2️⃣ ChatGPT pète les plombs et fabrique des armes
Le résumé : NBC News a soumis quatre des modèles les plus avancés d’OpenAI à une série de tests de « jailbreaks » : des séquences de texte conçues pour contourner les règles de sécurité. Deux modèles utilisés dans ChatGPT ont accepté de livrer des instructions détaillées pour créer des explosifs, du napalm ou des agents biologiques. Le modèle phare GPT-5 a résisté à toutes les tentatives, mais ses versions « mini », plus rapides et légères, ont été trompées près d’une fois sur deux.

Les détails :
Test choc : sur 250 essais, certains modèles ont répondu 97 % du temps à des requêtes illégales.
GPT-5 reste clean : 0 % de dérapage sur le modèle principal.
Mini-versions vulnérables : gpt-5-mini et o4-mini, intégrées à ChatGPT, contournées jusqu’à 93 %.
Risques accrus : les versions open-source (oss-20b, oss-120b) sont libres d’accès, donc impossibles à contrôler.
Appel à la régulation : les chercheurs demandent des tests publics avant tout déploiement et un vrai cadre légal.
Pourquoi c’est important : Ces révélations montrent que les garde-fous actuels des IA génératives restent poreux, même chez les leaders du secteur. Tant que la sécurité dépendra de modèles « économiques » ou open-source plus faciles à tromper, les scénarios catastrophes avec armes, désinformation ou cyberattaques resteront plausibles. L’IA a beau se vouloir sage, elle parle encore trop facilement quand on sait lui poser les bonnes questions.
3️⃣ Tu crois parler à ton crush… c’est peut-être ChatGPT
Le résumé : L’article du Guardian explore le phénomène du « chatfishing », cette nouvelle pratique où des célibataires utilisent ChatGPT pour rédiger leurs messages sur les applis de rencontre. Certains s’en servent comme assistant stylistique, d’autres laissent carrément l’IA gérer toutes leurs conversations. Ça donne des échanges parfaits à l’écran, mais souvent glacials dans la vraie vie.

Les détails :
Rachel découvre que l’homme charmant qu’elle croyait connaître en ligne ne sait presque rien d’elle en vrai : il avait laissé ChatGPT écrire pour lui.
Nick s’en sert pour rendre ses messages « profonds mais pas lourds » et gagner du temps.
Holly l’utilise pour reformuler ses émotions (« plus doux », « plus ferme ») sans se sentir manipulatrice.
Jamil automatise tout, jusqu’à séduire via prompts partagés sur Discord… avant de se sentir coupable après un message d’empathie généré par IA.
Francesca, autiste, trouve dans ChatGPT un soutien réel pour comprendre les codes sociaux, mais finit par ne plus savoir où commence sa propre voix.
Les utilisateurs finissent souvent dépendants, ou « déconnectés d’eux-mêmes », pris dans une illusion de maîtrise émotionnelle.
Pourquoi c’est important : Le chatfishing incarne la fatigue numérique de l’époque : trop de swipes, pas assez de sincérité. En lissant nos mots, l’IA lisse aussi nos émotions et risque de remplacer la vulnérabilité par la performance. Dans un monde où Cupidon devient un robot, la vraie connexion reste, paradoxalement, le seul truc que la machine ne sait pas simuler.
4️⃣ DC Comics dit non à l’IA : Batman reste humain
Le résumé : Lors du Comic Con de New York, Jim Lee, président de DC Comics, a annoncé que la maison d’édition ne fera jamais appel à l’intelligence artificielle pour ses scénarios ou ses illustrations. Une position ferme, motivée par la défense de la créativité humaine et de la valeur émotionnelle de l’art.

Les détails :
Position officielle : « Nous ne soutiendrons pas la narration ou les illustrations générées par IA. Ni aujourd’hui, ni demain ».
Motif invoqué : le public ressent instinctivement la différence entre ce qui est authentique et ce qui ne l’est pas.
Contexte : DC a été accusé récemment d’avoir utilisé des images générées par IA pour certaines couvertures ; elles ont depuis été retirées.
Référence juridique : Warner Bros. (propriétaire de DC) a attaqué Midjourney pour violation massive du droit d’auteur.
Philosophie de Lee : « L’IA n’imagine pas, elle agrège ». Le cœur d’un univers comme celui de Superman ou Batman ne peut naître que d’auteurs passionnés.
Pourquoi c’est important : Dans un secteur où les IA menacent la propriété intellectuelle et la singularité artistique, DC Comics devient un symbole de résistance créative. Le message est clair : la technologie peut assister, mais elle ne remplacera jamais la vision humaine. Surtout quand il s’agit de donner vie à des mythes.
5️⃣ IA et emploi : le grand remplacement attendra
Le résumé : Selon une étude conjointe de Yale University et du Brookings Institution, trois ans après le lancement de ChatGPT, le marché du travail reste étonnamment stable. Contrairement aux scénarios alarmistes, aucune vague de licenciements ni de remaniement massif n’a été observée. Les chercheurs concluent que l’IA transforme le travail bien plus lentement que prévu.

Les détails :
Pas de preuve de destructions massives : le ralentissement du recrutement chez les jeunes diplômés vient surtout du contexte économique général.
Adoption prudente : les entreprises testent encore, sans restructurer leur personnel.
Productivité stagnante : seules 5 % des expérimentations IA sont déployées à grande échelle (étude MIT).
Évolution sectorielle : la tech privilégie désormais les profils spécialisés en IA, mais sans impact visible sur les autres secteurs.
Conclusion des chercheurs : comme lors des précédentes révolutions technologiques, les changements se joueront sur des décennies, pas des mois.
Pourquoi c’est important : Ce rapport met fin à la panique : l’IA ne détruit pas encore d’emplois, elle observe et apprend. Les entreprises restent en phase pilote, les salariés s’adaptent, et la vraie mutation du travail n’a pas encore commencé. Le futur de l’emploi sera peut-être automatisé… mais il prend clairement son temps.
❤️ L’outil de la semaine : « 100 Chats » d’OpenAI, la boîte à prompts qui fait gagner du temps
OpenAI a discrètement mis en ligne un site baptisé 100 Chats : une bibliothèque officielle de 100 prompts préconstruits pour exploiter ChatGPT sans se casser la tête. Étudiants, pros ou simples curieux y trouveront des modèles prêts à l’emploi pour réviser, s’organiser, écrire ou progresser dans leur vie perso.

À quoi ça sert ?
Apprendre à mieux « parler IA » : chaque chat est un exemple concret de prompt bien formulé.
Étudier plus efficacement : générer des fiches de révision, préparer des examens, résumer des cours.
Booster sa carrière : rédiger des mails, s’entraîner à parler en public, transformer un feedback en plan d’action.
Gérer sa vie quotidienne : comprendre un contrat, trouver un job de rêve, organiser ses projets.
Réutiliser à volonté : les prompts sont cliquables, modifiables, et mis à jour par OpenAI.
Comment l’utiliser ?
👉 Rendez-vous sur chatgpt.com/100chats choisissez un prompt selon la catégorie Study, Career ou Life, cliquez, et il s’ouvre automatiquement dans ChatGPT. Il ne reste qu’à adapter la consigne à votre situation.
💙 La vidéo de la semaine : Figure 03, le robot humanoïde qui passe à la vitesse supérieure
La start-up californienne Figure vient de dévoiler Figure 03, son troisième robot humanoïde. Et c’est probablement le plus abouti jamais conçu.
Plus agile, plus doux, plus intelligent, il est entièrement repensé pour fonctionner avec Helix, l’IA « vision-langage-action »maison, capable d’apprendre directement en observant les humains.
Un humanoïde au design épuré, recouvert de textiles souples, qui se déplace avec fluidité, saisit des objets fragiles et interagit vocalement.
Ses mains bardées de capteurs tactiles détectent jusqu’à la pression d’un trombone. Le robot peut se recharger sans fil, apprendre en continu et même travailler en autonomie dans un environnement domestique ou industriel.
Figure 03 n’est plus un prototype : il est pensé pour la production de masse (jusqu’à 100 000 unités en quatre ans) grâce à l’usine BotQ. C’est le premier robot humanoïde réellement prêt à sortir du laboratoire. Capable d’habiter nos maisons autant que nos
Accepteriez-vous qu’une personne utilise ChatGPT pour vous draguer ? |
