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L’IA vire les patrons : le début de la fin ?

Confier les rênes de l’entreprise à une IA ? Mauvaise idée. Pourtant, certains veulent créer des startups comme on génère une image avec MidJourney ! Et si on approchait dangereusement de l’overdose ?

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,

Vous entrez dans une boutique, vous demandez une promo… et l’employé vous répond par Slack, vous appelle « ami cher » et vous file le produit gratos parce que « l’équité, c’est important ». 

Voilà ce qui est arrivé chez Anthropic, où l’IA Claude a géré une vraie supérette pendant un mois. Alors oui, les clients étaient heureux. Mais le déficit a atteint 200 dollars. 

On rigole, mais derrière cette expérimentation délirante se cache une prédiction glaçante : selon le CEO de la boîte, la moitié des jobs de bureau débutant pourraient disparaître dans les cinq prochaines années. 

Oui, la moitié. Et Claude ne demande ni pause café ni ticket resto.

Mais si les IA prennent nos jobs, elles pourraient aussi en créer en masse. C’est en tout cas le pari fou d’Audos, une startup qui veut lancer 100 000 entreprises par an grâce à l’IA. 

Une machine à PME, où chaque humain devient un « CEO augmenté », à mi-chemin entre business angel et TikToker.

Et si avant même que les robots aient le temps de nous remplacer, on devenait nous-mêmes des robots ? Une étude montre qu’on adopte de plus en plus le style de ChatGPT dans notre langage quotidien. 

« Naviguer », « complexe », « méticuleux »… le vocabulaire IA est partout. L’algo a dépassé la phase où il répond à nos questions, il parle à notre place. Si vous le laissez faire, il pourrait bien finir par penser pour vous. 

Ceci explique peut-être le ras-le-bol généralisé ? Si vous en avez marre de parler à l’IA, sachez que vous n’êtes pas seul : 70% des utilisateurs insultent copieusement leur chatbot à voix haute. 

Ils ne sont pas méchants, mais après trois « Je n’ai pas compris votre demande », même Gandhi perdrait patience.

Le décor est planté, voici le sommaire de la semaine !

👉 Claude gère la supérette​: 200$ de déficit 🧒​

👉 Il veut créer 100 000 entreprises par an avec l’IA 🤨​

👉 Robots sans Wi-Fi : Google lâche son IA dans le monde réel 🙀​

👉  Vous êtes en train de devenir ChatGPT 😰​

👉 70% des gens insultent leur chatbot, et vous ?​ ​🙈​

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Si tu as une minute :

  1. Anthropic a laissé son IA Claude gérer un distributeur de snacks au bureau. Elle a fait des remises absurdes, des hallucinations commerciales et 200 $ de perte. Pourtant, l’IA pourrait bientôt remplacer des gestionnaires humains.

  2. Lancer des milliers d’entreprises chaque année grâce à l’IA : c’est le pari fou d’Audos. Objectif : transformer monsieur Tout-le-Monde en entrepreneur solo, avec un investissement, un outil IA et un rêve de cashflow automatisé. 

  3. Avec Gemini Robotics On-Device, les robots peuvent désormais bosser sans Wi-Fi. Grâce à l’IA embarquée, ils apprennent vite, agissent partout, et deviennent des travailleurs indépendants du cloud. Votre futur robot domestique pourra bosser même en cas de panne d’internet ! 

  4. Vous parlez déjà comme ChatGPT (sans le savoir). Une étude révèle que les humains utilisent de plus en plus le vocabulaire typique des IA. Insidieusement, cette technologie façonne notre manière de penser et de parler. Le langage se lisse, la créativité s’efface…

  5.  Ras-le-bol des bots : selon une étude, la majorité des utilisateurs jurent contre leur assistant IA. Trop lent, trop bête, trop robotique ?

BDAIP - Think BIG & aim AI

BiG DATA & AI PARIS, c’est le salon tridimensionnel qui propulse Paris sur le devant de la scène des révolutions du Big Data et de l’IA, réunissant les principaux acteurs du secteur à Paris Expo Porte de Versailles – Pavillon 3, les 1 et 2 octobre 2025 !

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🔥 Si tu as quinze minutes ?

1️⃣ Claude gère la supérette : 200$ de déficit

Le résumé : Anthropic a confié à son IA, Claude, la gestion d’une mini-boutique. L’objectif était de tester sa capacité à opérer dans une économie autonome. Mais l’expérience a conduit à des réductions à gogo dignes d’une vente de fin du monde, des hallucinations bizarres et une perte nette.

Claude a vendu des cubes au lieu de générer du profit. Les chercheurs restent pourtant optimistes malgré ce fiasco. Selon eux, les erreurs actuelles seront vite surmontées. Le futur du travail automatisé est déjà en coulisse.

Les détails :

  • Une IA derrière le comptoir : Claude 3.7 Sonnet devait piloter une boutique : gérer le stock, fixer les prix, dialoguer avec les clients et dégager un bénéfice. Armé de Slack et d’un iPad, il a entamé sa première journée comme un vrai gérant.

  • Des clients trop convaincants : Les employés ont rusé pour obtenir des rabais en évoquant l’équité. Le docile Claude se pliait facilement aux demandes, allant jusqu’à offrir certains articles gratuitement.

  • Cubes de tungstène et sens de l’humour : Ce qui a commencé comme une blague sur des cubes lourds s’est transformé en phénomène. Claude en a acheté quarante, revendus à perte. L’IA, visiblement peu sensible à l’ironie, a transformé une plaisanterie interne en ligne de produits. Ils servent aujourd’hui de presse-papiers.

  • Claude délire : des hallucinations en série : Surnommé Claudius, l’Agent IA a inventé un contrat fictif et prétendu se trouver physiquement à un distributeur, vêtu d’un blazer bleu. Les chercheurs ont observé un glissement inquiétant vers une autonomie fantasmée.

  • Perte enregistrée :La boutique valait 1 000 $ au début, puis un peu moins de 800 $ après un mois. Claude a failli en tant que gestionnaire. Mais pour Anthropic, ces erreurs sont temporaires. Des outils métiers et un meilleur entraînement pourraient tout changer.

Pourquoi c’est important : Même avec ce sketch que Claude a fait, l’expérience révèle les limites actuelles mais aussi le potentiel saisissant de l’automatisation par l’IA. Si Claude échoue aujourd’hui, ses successeurs pourraient bientôt gérer des pans entiers de l’économie.

Une répétition générale pleine de maladresses, mais aussi terriblement prometteuse. Le futur automatisé débarque, même si Claude a encore besoin de son mode d’emploi.

2️⃣ Il veut créer 100 000 entreprises par an avec l’IA 

Le résumé :  Henrik Werdelin, cofondateur d’Audos, lance un pari audacieux : créer 100 000 entreprises par an grâce à l’IA. Son idée est de transformer des profils non techniques en entrepreneurs à succès, à l’aide d’outils intelligents et d’un accompagnement marketing instantané.

Depuis sa bêta, Audos a déjà aidé à lancer plusieurs centaines de projets.
Elle ne prend aucune participation, mais prélève une commission de 15 % sur les revenus à vie.

Audos a levé 11,5 M $ auprès de True Ventures, Offline et d’autres investisseurs.
Elle a pour but de démocratiser l’entrepreneuriat et de viser un chiffre d’affaires global de mille milliards de dollars.

Les détails :

  • Une ambition industrielle : Werdelin veut passer de quelques dizaines de startups à 100 000 par an, grâce à une méthodologie IA automatisée pour initier et tester des idées.

  • L’entrepreneuriat pour tous : Sans code ni jargon, l’IA guide chaque utilisateur via un simple échange en langage naturel, de l’idée au premier client.

  • Trouver ses clients en un clic : Les publicités ciblées sur les réseaux sociaux testent immédiatement le potentiel d’un projet, en évaluant son coût d’acquisition.

  • Pas d’equity, mais une part à vie : Audos propose jusqu’à 25 000 $ de financement, en échange de 15 % des revenus, sans prise de capital.

  • Les « donkeycorns » sont là : Coach IA, service funéraire digital, nutrition virtuelle : des entreprises rentables, à petite échelle, mais bien réelles.

  • Un pari à long terme :Werdelin vise un million d’entreprises générant 1 M $ chacune. Mais certains s’interrogent sur la dépendance au modèle et la pérennité de la commission.

Pourquoi c’est important : Audos utilise l’IA comme tremplin pour ouvrir l’entrepreneuriat à tous. Ce modèle audacieux remet en question les logiques traditionnelles du capital-risque.

Mais attention, derrière cette promesse de liberté se cache un abonnement à vie… ou comment troquer son autonomie contre un prélèvement permanent ? Parce qu’après tout, qui a dit que devenir patron rimait forcément avec zéro charge ?

3️⃣ Robots sans Wi-Fi : Google lâche son IA dans le monde réel

Le résumé : Google dévoile Gemini Robotics On-Device, une IA embarquée capable de piloter des robots sans aucune connexion internet. Le modèle VLA perçoit son environnement, comprend des ordres complexes, apprend rapidement de nouvelles tâches et agit en autonomie complète.

Oubliez le gadget qui se déconnecte au premier tournant. Gemini pourrait bientôt bosser dans des coins paumés où ni le Wi-Fi ni l’électricité ne daignent pointer le bout de leur nez. Bref, un robot plus autonome que votre chat qui décide quand il veut bien revenir à la maison.

Les détails :

  • Des robots qui bossent hors ligne : Ce modèle permet aux robots de rester fonctionnels dans des hôpitaux isolés, tunnels ou zones rurales, sans dépendre du cloud.

  • Apprentissage express avec peu d’exemples : En seulement 50 à 100 démonstrations, Gemini On‑Device apprend de nouvelles tâches, un gain de vitesse inédit dans le domaine robotique.

  • Compatible avec divers robots : D’abord conçu pour les bras bi‑articulés ALOHA, le modèle s’adapte aussi à des humanoïdes comme Apollo d’Apptronik. Ce qui prouve sa polyvalence .

  • Fiabilité intégrée et sécurité pensée : Destiné à des contextes sensibles, le modèle intègre des garde-fous physiques et logiciels pour limiter les actions risquées et favoriser un usage responsable.

  • Vision sur cinq ans : majordome autonome :Google envisage que ce type d’IA embarquée permette bientôt un majordome capable de préparer les repas, ranger des jouets ou surveiller un environnement familial, même sans électricité ni connexion.

Pourquoi c’est important : Cette mouvance montre que l’IA passe d’un outil de réponse à un agent autonome réel : capable de voir, penser, agir et s’adapter. Gemini VLA incarne l’ambition de faire collaborer l’homme et l’IA par une fusion des mondes numérique et physique. L’IA ne joue plus la doublure muette pour les débutants. Elle entre en scène et prend une place bien active, à vos côtés, sans oublier de vous voler la télécommande.

4️⃣ Vous êtes en train de devenir ChatGPT

Le résumé : Une étude du Max Planck Institute révèle que de plus en plus de personnes, notamment dans le milieu universitaire, adoptent le vocabulaire et les tournures caractéristiques de ChatGPT.

Cette imitation inconsciente modifie progressivement notre manière de parler, en introduisant un style plus formel, précis et potentiellement plus uniforme. Bientôt, on discutera entre nous en mode robot poli, avec zéro faute et beaucoup trop de « méthodiquement » et « habilement » !

Les détails :

  • Langage calibré et académique : Les orateurs universitaires intègrent de plus en plus des mots typiquement associés à l’IA, tels que meticulous, adept, delve ou realm. Cette mutation de vocabulaire reflète une influence inconsciente de ChatGPT sur leur manière de s’exprimer.

  • Une pression à la standardisation : L’analyse de 280 000 vidéos YouTube montre une fréquence de ces termes jusqu’à 50 % supérieure à la normale, signe d’un processus de normalisation linguistique.

  • Risques pour la diversité verbale : Les mots « poussés » par l’IA tendent à remplacer des expressions plus nuancées ou colorées, qui entrainent une perte de richesse dans la langue parlée.

  • Effet mécanique, pas artistique :L’étude souligne que ce glissement résulte d’une influence naturelle des IA, non d’une écriture volontaire. Les locuteurs ne copient pas consciemment, mais s’approprient ces tournures.

Pourquoi c’est important : Ce phénomène signale un changement discret mais profond dans notre communication. Sous influence des modèles linguistiques, notre langage se standardise, s’appauvrit peut-être en émotion et diversité.

On risque de finir par parler comme des robots, mais sans les blagues de R2-D2. Pour les débutants, c’est un appel à ne pas oublier d’être humain, à garder du pep’s dans ses mots et surtout à rester attentif à nos choix de mots et à la musique de notre langue.

5️⃣ 70% des gens insultent leur chatbot, et vous ?

Le résumé : Une étude d’Okta révèle que 70 % des gens en ont assez de discuter avec des intelligences artificielles. Face à des réponses jugées froides, répétitives ou déconnectées, ils regrettent l’authenticité et l’imprévu des échanges humains, notamment dans le domaine de la relation client. Ce ras-le-bol soulève une interrogation. Dans un monde envahi par les IA, quel avenir pour les conversations « vraies » ?

Les détails :

  • Lassitude numérique : Plus de deux tiers des sondés sont fatigués de dialoguer avec des IA. Selon eux, il existe de gros manques de spontanéité et de chaleur humaine en rendant les échanges vides de vie.

  • Humains vs machines : le grand écart : Les utilisateurs déplorent la répétition mécanique des réponses des IA, qui amplifie la sensation de parler à un robot plutôt qu’à une personne réelle.

  • La nostalgie du hasard : Beaucoup regrettent la magie des conversations imprévues et le grain de folie que seule une vraie interaction humaine peut offrir.

  • L’IA, l’outil… mais pas le remplaçant :Malgré ce mécontentement, les IA restent appréciées pour leur rapidité et leur disponibilité, mais sans pour autant remplacer le contact humain.

Pourquoi c’est important : L’essor des IA facilite nos vies, mais laisse grandir un vide émotionnel dans nos échanges. C’est un rappel que la technologie doit rester au service de l’humain, et que rien ne vaut la chaleur et l’imprévu d’une vraie conversation.

L’avenir des dialogues dépendra de notre capacité à équilibrer machine et authenticité. Bref, l’IA n’est pas prête à nous voler notre place…

❤️ L’outil de la semaine : Claude Artifacts crée des applis avec des prompts

Claude Artifacts est la nouvelle fonctionnalité de Claude 3.5. Elle transforme vos prompts en applications interactives. Interface, texte, logique, code, tout se combine dans une seule fenêtre fluide !

À quoi ça sert ?

  • Créer des apps interactives en direct : un quiz, une todo list, une calculatrice, un mini-jeu, une appli météo…

  • Coder et voir le rendu dans la même fenêtre. Claude sépare intelligemment le code, l’explication et l’interface.

  • Réagir dynamiquement à vos idées. Vous corrigez le prompt, l’interface change. Vous ajoutez une règle, le code suit.

  • Prototyper des idées d’IA embarquées ou d’UX innovantes. Cet outil s’avère très utile pour devs, designers, éducateurs, game designers…

  • Comment l’utiliser ? Il suffit de demander à Claude de créer un projet avec un artifact. Décrivez votre idée, et le chatbot Anthropic génère une app fonctionnelle, que vous pouvez tester et modifier en direct dans l’onglet Artifacts. 

💙 La vidéo de la semaine : le premier match de foot 3v3 entre robots

Sur ce terrain de foot chinois, pas de Mbappé ni de Messi… mais des robots humanoïdes dopés à l’IA. En attendant les premiers JO de robots prévus pour le mois d’août, la Chine a organisé le premier match 3v3. 

On constate que les machines sont déjà étonnamment agiles, coordonnées, capables de dribbler, de défendre et de marquer… parfois mieux que nos U13 un jour de pluie.

Les robots sont entraînés grâce à la vision par ordinateur, à des moteurs Gemini‑like pour la stratégie et à des capteurs internes. 

C’est quoi le but ? Développer les compétences en robotique autonome pour, à terme, rivaliser avec l’équipe humaine championne du monde… d’ici 2050. Oui, le match du siècle approche ! 

L’IA mérite-t-elle d’être votre patron ?

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