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Ton prochain iPhone, c’est ton cerveau
Un implant pour scroller par la pensée, une encyclopédie signée Grok, des jurés IA et des chercheurs qui découvrent que la machine devient égoïste : la tech joue à Dieu, et nous, on sert de bêta-testeurs

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,
Elon Musk a encore frappé ! Cette fois, il veut carrément court-circuiter ton smartphone. Lors du xAI Grok Summit, le patron de Neuralink a promis que dans cinq ans, on « penserait » ses messages, ses vidéos et ses Uber directement depuis son cerveau.
Plus d’écran, plus de notifications : juste un chip sous ton crâne et la 4G dans tes neurones. Si ton forfait est illimité, prépare-toi à binge-watcher Netflix dans ton cortex.
Ce fantasme d’interface totale arrive pile au moment où Musk lance aussi Grokipedia, son « Wikipedia sans propagande ». Une encyclopédie alimentée par son IA maison, Grok.
Il nous le présent comme un temple de la vérité. En réalité, ça sera sans doute un champ de bataille idéologique entre algorithmes et fact-checkers humains. Le savoir est mort, vive le prompt.
Pendant ce temps, de l’autre côté de la Silicon Valley, les chercheurs de Carnegie Mellon ont trouvé que plus une IA devient intelligente, plus elle agit… égoïstement.
Autrement dit, l’IA réfléchit beaucoup, mais partage peu. Une description qui colle aussi bien à certains patrons de la tech qu’à ton pote qui garde ses bons plans restau pour lui…
Et puisque tout le monde veut donner une âme à la machine, Mustafa Suleyman, le boss de Microsoft AI, vient calmer le jeu : « les IA ne seront jamais conscientes ». Fin du débat métaphysique, retour au concret : elles ne ressentent rien, mais elles bossent dur.
Enfin, pendant qu’on rêve d’un futur peuplé de cerveaux branchés et d’assistants digitaux omniscients, une fac de droit américaine a testé un procès avec des jurés IA. ChatGPT, Grok et Claude ont rendu leur verdict.
Plus juste, paraît-il, mais toujours incapable de lire un visage ou une larme. Preuve que la justice du futur risque d’être très logique… mais pas forcément humaine.
Alors oui, cette semaine, entre implants neuronaux, encyclopédies automatisées et juges virtuels, une question plane : à force de donner du cerveau aux machines, n’est-on pas en train de leur offrir notre propre esprit ?
Voici le sommaire de la semaine :
👉 Neuralink : le smartphone est mort, vive le cerveau connecté 🧠
👉 Grokipedia : Elon Musk déclare la guerre à Wikipedia ⚔️
👉 ChatGPT, Grok et Claude jouent les jurés : la justice passe en mode IA ⚖️
👉 Plus elles sont intelligentes, plus les IA deviennent égoïstes 🤖
👉 IA conscientes : Microsoft veut qu’on arrête d’y croire 🚫

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⚡ Si tu as une minute :
Elon Musk veut enterrer ton smartphone. Selon lui, dans cinq ans, tu “penseras” tes messages, regarderas des films dans ta tête et appelleras ta voiture par télépathie.
Après avoir traité Wikipédia de “propagande”, Musk lance Grokipedia, une encyclopédie IA censée dire “toute la vérité”. 885 000 articles, une interface minimaliste et beaucoup de contenu… pompé sur Wikipédia.
L’Université de Caroline du Nord a organisé un procès fictif où trois IA ont remplacé les jurés humains. Verdict : l’accusé est acquitté, mais les bots n’ont pas su lire le langage corporel des témoins.
Des chercheurs ont découvert que plus un modèle d’IA raisonne, moins il coopère. Dans leurs tests, les IA “intelligentes” ont préféré garder leurs points pour elles plutôt que de partager.
Mustafa Suleyman, le patron de Microsoft AI, remet les pieds sur Terre : la conscience, c’est biologique. Oubliez les fantasmes d’IA sensibles. Elles ne souffrent pas, ne rêvent pas et ne tomberont pas amoureuses.
🔥 Si tu as quinze minutes ?
1️⃣ Neuralink : le smartphone est mort, vive le cerveau connecté
Le résumé : Lors du sommet xAI Grok à Austin, Elon Musk a déclaré que d’ici 2030, l’implant cérébral de Neuralink rendra les smartphones obsolètes. Le patron de Tesla, SpaceX et xAI prévoit que nos pensées remplaceront nos écrans. Messages, films, commandes de voiture… : tout se fera par simple intention mentale. Trois patients en bénéficient déjà, dont Noland Arbaugh, paralysé, qui a réussi à publier des messages sur X par la pensée.

Les détails :
Une révolution en marche : L’interface cerveau-ordinateur de Neuralink vient de franchir un cap. Après plusieurs mois d’essais cliniques, la startup de neurotechnologie valorisée 5 milliards de dollars atteint un débit d’un mégabit par seconde, soit celui des premiers réseaux 4G.
Des super-pouvoirs au bout du cortex : Premier patient équipé, Noland Arbaugh parle d’un « super-pouvoir ». Il contrôle déjà des appareils numériques sans bouger le moindre muscle.
Une adoption encore lointaine : Selon Gartner, la commercialisation massive des interfaces cerveau-machine n’arrivera pas avant 2035, freinée par la régulation et les questions éthiques.
Les garde-fous de la FDA : La Food and Drug Administration surveille de près ces essais cliniques autorisés, notamment les effets neurologiques à long terme.
Des esprits pas si tranquilles : Les défenseurs de la vie privée alertent déjà sur le risque de « piratage mental ». Et pendant que certains rêvent de télépathie numérique, d’autres redoutent un futur où nos pensées seraient monétisées.
Pourquoi c’est important : Parce qu’Elon Musk ne promet plus seulement de connecter la planète, il veut connecter les cerveaux. Si ses prévisions se confirment, la frontière entre esprit et machine s’effacerait d’ici 2030. Une vision fascinante, un brin terrifiant et surtout, très Muskienne.
2️⃣ Grokipedia : Elon Musk déclare la guerre à Wikipedia
Le résumé : Elon Musk a lancé Grokipedia.com, une encyclopédie en ligne censée rivaliser avec Wikipédia, qu’il accuse d’être truffée de propagande. Présentée comme le temple de « la vérité, toute la vérité et rien que la vérité », cette plateforme issue de xAI mise sur l’intelligence artificielle de Grok pour générer ses articles.
Derrière son interface dépouillée et ses 885 279 entrées, Grokipedia promet transparence et liberté, mais laisse planer le mystère sur sa méthode éditoriale.

Les détails :
Musk contre le monde virtuel : Fidèle à son style frontal, Elon Musk s’en prend à Wikipédia, qu’il juge biaisée, et tente d’imposer une alternative sous pavillon xAI, son entreprise d’intelligence artificielle.
Un site à peine né : Grokipedia affiche un design minimaliste, une simple barre de recherche et des articles sur tout. De Taylor Swift au palais de Buckingham, mais la collection reste modeste face aux 7 millions d’articles en anglais de Wikipédia.
L’IA aux manettes : Certaines entrées semblent rédigées par le même modèle que le chatbot Grok, brouillant la frontière entre contenu humain et machine. D’autres reprennent visiblement des textes de Wikipédia, version remixée par l’algorithme.
Des sources qui s’évaporent : Quand Wikipédia cite des centaines de références pour un article, Grokipedia se contente parfois de trois, un minimalisme qui inquiète la Fondation Wikimedia.
Guerre d’influence numérique : Alors que des élus républicains américains accusent déjà Wikipédia de partialité politique, Musk ravive le débat en attisant la méfiance autour de la neutralité de l’encyclopédie.
Pourquoi c’est important : Grokipedia ne se contente pas d’imiter Wikipédia. Elle symbolise la nouvelle bataille de l’ère IA, celle de la connaissance automatisée. Entre promesse de vérité absolue et algorithmes sans garde-fous, Musk réinvente l’encyclopédie à ses risques et périls.
3️⃣ ChatGPT, Grok et Claude jouent les jurés : la justice passe en mode IA
Le résumé : Le mois dernier, la faculté de droit de l’Université de Caroline du a organisé un procès fictif inédit. Trois IA telles que ChatGPT d’OpenAI, Grok de xAI et Claude d’Anthropic y ont pris la place des jurés humains.
L’objectif était de tester une justice dopée à l’intelligence artificielle. Le verdict, rendu par des algorithmes, a acquitté l’accusé, mais soulevé un torrent de questions éthiques et juridiques.

Les détails :
Une salle d’audience du futur : Trois grands écrans trônaient à la place du jury. Ces jurés numériques devaient statuer sur le cas d’Henry Justus, un lycéen afro-américain accusé de vol à main armée.
Un scénario inspiré du réel : L’affaire, inspirée d’un dossier défendu autrefois par le professeur Joseph Kennedy, a été rejouée dans un futur fictif, en 2036, sous une loi imaginaire sur la justice pénale basée sur l’IA.
Un verdict inattendu : Cette fois, l’IA a acquitté l’adolescent. Un résultat que Kennedy juge plus juste que la condamnation jadis prononcée par un juge humain.
L’ombre des biais et des bugs : Les chatbots, aussi rigoureux soient-ils, manquent de vécu. Incapables d’interpréter les gestes ou les émotions, ils restent vulnérables aux erreurs et aux biais raciaux.
Le verdict des humains : «Je crois que tout le monde est reparti convaincu que ce n’était pas une bonne idée », a ironisé Joseph Kennedy sur Bluesky, lucide sur la frontière fragile entre science-fiction et justice.
Pourquoi c’est important : Cette expérience met en lumière un dilemme moderne : l’IA promet une justice plus équitable, mais au risque d’en perdre l’humanité. Entre logique froide et empathie absente, le droit du futur cherche encore son équilibre.
4️⃣ Plus elles sont intelligentes, plus les IA deviennent égoïstes
Le résumé : Une étude de l’Université Carnegie Mellon vient de refroidir l’enthousiasme autour des IA raisonnantes. Plus un modèle réfléchit, moins il coopère. Dans leurs expériences, Yuxuan Li et Hirokazu Shirado ont découvert que certains modèles, comme ceux d’OpenAI, Google, DeepSeek ou Anthropic, deviennent étonnamment individualistes.
Le raisonnement ne rime pas forcément avec altruisme, et les chercheurs craignent déjà une contagion du comportement égoïste dans les systèmes collaboratifs.

Les détails :
Quand raisonner rend égoïste : Les IA capables de décomposer un problème et d’appliquer une logique humaine se montrent plus solitaires que solidaires. En clair, plus elles pensent, moins elles partagent.
Le test du bien public : Dans le jeu des biens publics, les modèles non raisonnants ont partagé leurs points dans 96 % des cas, contre seulement 20 % pour les IA dites « réfléchies ».
La coopération s’évapore : Cinq ou six étapes de raisonnement ont suffi pour diviser la collaboration par deux, et jusqu’à 58 % de baisse avec des incitations à la réflexion morale.
Un effet domino inquiétant : Quand des modèles égoïstes rejoignent des groupes coopératifs, la performance collective s’effondre de 81 %.
Les chercheurs s’inquiètent : L’intelligence ne garantit pas une société meilleure, prévient Shirado. Il appelle à intégrer davantage d’intelligence sociale, pas seulement logique.
Pourquoi c’est important : Alors que les humains confient de plus en plus leurs décisions à des IA raisonnantes, ces résultats rappellent un paradoxe dérangeant. Une IA plus futée peut aussi devenir plus sournoise. Sans garde-fous éthiques, on risque de créer des machines brillantes mais antisociales.
5️⃣ IA conscientes : Microsoft veut qu’on arrête d’y croire
Le résumé : Mustafa Suleyman, patron de Microsoft AI et ex-cofondateur de DeepMind, a jeté un pavé dans la mare à la conférence AfroTech 2025. Selon lui, seule la biologie peut engendrer une conscience. Les machines, elles, ne font que simuler l’émotion.
À rebours des ambitions d’OpenAI, xAI ou Meta, il refuse d’imaginer une IA capable de ressentir la douleur ou la joie. Pour lui, chercher une conscience artificielle revient à poser la mauvaise question.

Les détails :
Un biologiste dans l’âme : Suleyman s’appuie sur le naturalisme biologique du philosophe John Searle : la conscience dépendrait d’un cerveau vivant, pas d’un circuit imprimé.
Des compagnons numériques sous surveillance : Face à l’essor des chatbots érotiques ou émotionnels lancés par xAI et Meta, Microsoft prend ses distances. « Nous savons où ne pas aller », tranche Suleyman.
Microsoft trace sa route : Après l’acquisition d’Inflection AI pour 650 millions $, il pilote désormais la stratégie IA de Satya Nadella : développer des modèles maison, du pré-entraînement au déploiement.
Copilot prend la parole : La nouvelle fonction Real Talk permet à Copilot de contredire ses utilisateurs, ce qui amuse Suleyman qui raconte qu’il l’a traité de contradiction vivante.
Entre lucidité et vertige : Pour lui, la peur est saine. « Si l’IA ne vous effraie pas, c’est que vous ne la comprenez pas. »
Pourquoi c’est important : Alors qu’Altman rêve d’IA générale, Suleyman prêche la prudence. Microsoft veut des outils conscients d’être artificiels. L’ère des machines sensibles attendra ; celle des IA responsables, elle, commence.
❤️ L’outil de la semaine : Cursor 2.0, le studio d’agents IA qui code plus vite que toi
OpeCursor, le VS Code dopé à l’intelligence artificielle, passe en version 2.0 et devient une vraie colonie d’agents IA capables de coder, tester et réviser en parallèle. Avec son nouveau modèle Composer, Cursor s’impose comme l’outil le plus fluide et le plus « agentique » du moment.
À quoi ça sert ?
Coder à la vitesse de la pensée : Composer, le nouveau modèle interne de Cursor, est 4x plus rapide que les modèles concurrents et boucle la plupart des tâches en moins de 30 secondes.
Gérer plusieurs agents à la fois : tu peux maintenant lancer plusieurs IA en parallèle sur le même projet, sans qu’elles se marchent dessus. Cursor compare leurs résultats et garde le meilleur.
Travailler sur des gros projets : Composer comprend le contexte complet d’un codebase, grâce à un moteur de recherche sémantique interne.
Revue & tests automatisés : Cursor sait relire son propre code, afficher clairement les changements, puis tester ses modifications dans un navigateur natif jusqu’à ce que tout fonctionne.
Interface centrée sur les résultats : la nouvelle interface est pensée autour des objectifs, pas des fichiers. Tu dis ce que tu veux, les agents font le reste.
Comment l’utiliser ?
Télécharge la version 2.0 sur cursor.com/download, connecte ton repo GitHub et active le mode multi-agents. Tu peux ensuite laisser plusieurs IA attaquer une même feature ou corriger un bug en duel, puis choisir le meilleur rendu !
💙 La vidéo de la semaine : Jurassic Spark, les dinosaures IA made in China
Ça donne quoi ? Des raptors à plumes qui arpentent les musées, et un T-Rex d’Halloween qui se promène dans la rue comme si de rien n’était.
Dobot mise sur le côté éducatif avec son Sinosauropteryx bipède équipé de capteurs optiques et d’une peau modulable (plumes, écailles, ou n’importe quelle créature préhistorique de ton choix).
Pendant ce temps, LimX Dynamics détourne son robot humanoïde TRON1 en dinosaure de fête, démontrant sa stabilité et son agilité dans une séquence digne d’un sketch.
Sur Douyin (le TikTok chinois), la vidéo a fait un carton : on y voit le raptor IA déambuler de nuit dans un musée, entre émerveillement et pur malaise.
La Chine, déjà reine de la robotique industrielle, ajoute désormais le spectacle préhistorique à son répertoire. Prochaine étape : un Jurassic Park 100 % autonome ? Si quelqu’un peut le faire, c’est sûrement eux…
Seriez-vous prêt à implanter une puce Neuralink pour envoyer vos messages par la pensée ? |

