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À quoi rêvent les IA quand elles ferment les yeux ?
GPT‐5 sort du labo, un lycéen bat Wall Street, et l’IA vise l’Élysée

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,
Ça y est. On y est. Le compte à rebours est lancé ! Sauf en cas d’imprévu, GPT‑5 débarque cette semaine. Et même Sam Altman, le CEO d’OpenAI, commence à stresser.
Il l’a testé. Il s’est senti bête. Et il nous prévient : « préparez-vous à des bugs et à des pannes, parce que tout le monde va se jeter dessus ».
Quand même rassurant de savoir que l’homme qui compare son propre modèle à une bombe atomique continue d’appuyer sur le bouton. Tout va bien.
Mais GPT‑5 ne vient pas seul : il embarque des superpouvoirs de raisonnement, des versions mini et nano pour l’embarqué, et surtout, il unifie tout ce que OpenAI a fait jusqu’à maintenant.
Une IA plus rapide, plus maline, et… gratuite pour le monde entier (en théorie). Une révolution technologique, oui, mais aussi une sacrée roulette russe politique et sociale.
Et pendant que ce cerveau artificiel géant s’apprête à répondre à vos mails, coder vos apps, choisir vos photos de vacances, un expert propose très sérieusement d’en faire un président.
D’ici 2032. Il parle de gouvernance IA, de transparence algorithmique, de leadership augmenté. Tu rigoles ? Il rigole pas. Et franchement, vu la gueule de certains gouvernements, est-ce qu’on peut encore dire que c’est une mauvaise idée… ?
De l’autre côté de la Silicon Valley, Nvidia promet des millionnaires à la pelle grâce à l’IA. Encore plus qu’Internet à l’époque.
Les codes sont simples, les outils sont là. Même un lycéen dans l’Oklahoma l’a compris : il a confié 100 $ à ChatGPT et son bot de trading a fait +23 % en 4 semaines !
De quoi expliquer, peut-être, la volonté d’Apple de rattraper son retard en développant son propre chatbot IA dédié à la recherche web ?
Et c’est parti pour le sommaire de la semaine !
👉 GPT‑5 arrive, et fait paniquer même ses créateurs 👏
👉 Une IA à l’Elysée en 2032 ? 👹
👉 Nvidia annonce la nouvelle ruée vers l’or 🥴
👉 Ce lycéen bat Wall Street avec un bot de trading 👀
👉 Siri va (peut-être) enfin devenir intelligent 📱

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⚡Si tu as une minute :
OpenAI s’apprête à lancer GPT‑5 dans les jours qui viennent. Au menu : un modèle unifié plus puissant, plus rapide et (en théorie) gratuit pour tous. Sam Altman a teasé une démo bluffante et prévient déjà que ça pourrait surcharger les serveurs. Même lui dit qu’il s’est senti bête face aux réponses du modèle.
Un expert l’affirme : d’ici moins de 10 ans, une IA pourrait devenir présidente. Elle serait plus stable, plus rationnelle et moins corruptible qu’un humain. Utopie high-tech ou dystopie douce ?
Jensen Huang, PDG de Nvidia, promet que l’IA fera plus de millionnaires en 5 ans que l’Internet en 20. Selon lui, les outils sont accessibles à tous et ceux qui n’en profitent pas seront vite remplacés. En gros : deviens ami avec une IA, ou commence à t’inquiéter pour ton job.
Un ado d’Oklahoma a codé un bot de trading avec ChatGPT, et son portefeuille a surperformé les marchés. Totalement autonome, le bot a géré stop-loss, bénéfices et timing mieux qu’un pro. L’histoire est virale, les résultats réels. La finance, c’est comme Fortnite maintenant : c’est les ados qui gagnent.
Apple forme une team secrète (AKI) pour bosser sur un chatbot IA “light” façon moteur de réponse, à intégrer dans Siri, Spotlight et Safari. Moins bavard qu’un ChatGPT, mais potentiellement mieux intégré. Apple veut moins parler, mais mieux répondre.
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🔥 Si tu as quinze minutes ?
1️⃣ GPT‑5 arrive, et fait paniquer même ses créateurs
Le résumé : OpenAI prépare un lancement tout sauf discret : GPT‑5 débarque cet été, et Sam Altman prévient déjà les curieux, ça risque de secouer. Trois formats, à savoir Flagship, Mini et Nano, une architecture repensée pour simplifier l’expérience et des performances dopées au raisonnement contextuel. De quoi faire tourner les têtes et peut-être les serveurs.

Les détails :
Une trilogie neuronale : GPT‑5 sortira en version complète, flagship pour la cavalerie lourde, en Mini pour des usages plus légers, et en Nano pour les intégrations via API. Trois tailles, un seul esprit, façon Matriochka de l’IA.
Fusion sous le capot : Fini les clivages entre les modèles GPT‑4 et o3, tout sera unifié. Une IA plus simple à utiliser, mais plus musclée, capable de raisonner à froid sur des contextes complexes, avec une mémoire qui ne flanche plus au bout de dix messages.
Mémoire élargie, cerveau affûté : GPT‑5 n’oublie plus rien, ou presque. Son système de mémoire contextuelle a été boosté façon exosquelette cérébral, permettant de tenir des conversations longues sans radoter.
Altman reste lucide : Pas d’AGI en vue, mais selon lui, on s’en rapproche. Il annonce une phase de lancement « chaotique mais incroyable » comme des surcharges probables, bugs passagers… avant que l’ensemble ne tourne comme une horloge quantique.
Une IA au service du bien commun : Sans parti ni ambition personnelle, l’IA pourrait devenir un arbitre neutre des décisions publiques. Conçue pour privilégier l’intérêt général, elle offrirait aux dirigeants un miroir rationnel, loin des pressions politiques ou émotionnelles. Une forme de sagesse algorithmique, capable d’alerter quand la logique flanche.
Pourquoi c’est important : Avec GPT‑5, OpenAI franchit une étape stratégique : mieux organiser sa gamme, offrir une IA plus réactive, et faire taire la concurrence par l’innovation. Claude, Gemini, Grok ? Ils risquent de tousser un peu.
GPT‑5, c’est un peu comme passer de Google Docs à un copilote cosmique qui comprend, code, rédige, devine, relance. À une vitesse qui, selon Altman, fait presque peur.
2️⃣ Une IA à l’Elysée en 2032 ?
Le résumé : Un expert en IA prédit que l’intelligence artificielle pourrait s’associer aux dirigeants humains dès 2032 pour guider les décisions publiques. Ce scénario, surnommé « AICracy », décrit une IA conçue pour assister les dirigeants en analysant les lois, en prédisant l’impact des politiques, en répartissant les ressources équitablement et en traquant la désinformation en temps réel. Pas un chef de l’État numérique, mais un copilote ultra rationnel et bien calibré.

Les détails :
Logiciel de niveau présidentiel : Fort de décennies à concevoir des systèmes pour environnements critiques, l’auteur estime que les gouvernements deviennent trop vulnérables aux biais et décisions irrationnelles. D’ici 2032, une IA pourrait, selon lui, devenir l’outil le plus fiable et impartial du pouvoir
AICracy : gouvernance augmentée : L’humain reste décisionnaire, l’IA est un copilote ultraefficace. Elle optimiserait les décisions en repérant les incohérences légales, en simulant des effets politiques, en aidant à distribuer les ressources et en détectant en direct la manipulation par désinformation.
Limites & prudence intégrées : Si l’IA ne ressent ni ambition, ni peur, ni ego, elle dépend entièrement de l’éthique, de la transparence et des données programmées par ses concepteurs. Elle amplifie la clarté, mais ne la crée pas. Les dirigeants restent garants des valeurs et des choix moraux.
Une IA au service du bien commun : Sans parti ni ambition personnelle, l’IA pourrait devenir un arbitre neutre des décisions publiques. Conçue pour privilégier l’intérêt général, elle offrirait aux dirigeants un miroir rationnel, loin des pressions politiques ou émotionnelles. Une forme de sagesse algorithmique, capable d’alerter quand la logique flanche.
Pourquoi c’est important : Avec la crise de confiance vis-à-vis des dirigeants et l’explosion des données complexes, l’idée d’une AICracy ouvre un horizon concret. En 2032, la question ne sera plus « l’IA peut-elle gouverner ? » mais « pourquoi garderions-nous un leadership aveuglément humain ? ».
Imagine un assistant numérique qui vous suit dans chaque réunion, analyse chaque courbe, repère lacunes et tendances, sans jamais perdre le fil. C’est l’IA‑chef d’orchestre, programmée pour optimiser sans émotion, mais orchestrer avec précision.
3️⃣ Nvidia annonce la nouvelle ruée vers l’or
Le résumé : Jensen Huang, cofondateur et PDG de Nvidia, annonce une révolution : l’intelligence artificielle générera plus de millionnaires entre 2025 et 2030 que l’Internet n’en a créés entre 1995 et 2015. Une prophétie audacieuse relayée le 3 août 2025 sur Atlantico, signée Philippe Bourcier et Don Diego De La Vega.

Les détails :
IA = plus de millionnaires en cinq ans : Selon Huang, l’IA produira plus de millionnaires en 5 ans, 2025‑2030, que l’Internet en 20 ans. Il qualifie l’IA de « grand égalisateur technologique », capable de réduire les barrières à l’innovation.
« Tout le monde est devenu programmeur » : Aujourd’hui, inutile de maîtriser Python ou C++. Il suffit de parler à l’IA. Ainsi, quiconque peut créer un produit ou une start-up, qu’il soit artiste ou ingénieur.
Le modèle des deux usines : Huang imagine toute entreprise opérant deux usines : une pour le produit physique, l’autre entièrement dédiée à l’IA, à l’image de Tesla.
Petit nombre, gros impact :Des équipes réduites de 150 chercheurs peuvent générer 20 à 30 milliards de dollars de valeur. Cela équivaut à environ 200 millions de dollars par personne, un rendement inédit.
Pourquoi c’est important : Cette vision traduit un changement profond : l’IA assoit la création de richesse sur l’efficacité intellectuelle, non plus sur l’échelle humaine. Si nourrir des projets devient accessible à tous, s’y positionner aujourd’hui peut transformer un salarié en futur entrepreneur milliardaire.
Sans usine physique, un hacker-cyborg peut donc transformer chaque idée en usine de profit. Une IA qui mixe créativité, calcul et stratégie : le générateur de millionnaires ultime, avec la réactivité d’un algorithme silencieux dans la poche.
4️⃣ Ce lycéen bat Wall Street avec un bot de trading
Le résumé : Nathan Smith, lycéen de l’Oklahoma, a conçu un bot de trading basé sur ChatGPT qui a généré un rendement exceptionnel de 23,8 % en quatre semaines, surpassant largement le Russell 2000 et les meilleurs investisseurs.

Les détails :
Rentabilité foudroyante : En seulement quatre semaines, le bot piloté par ChatGPT a réalisé +23,8 %, battant les performances des experts du secteur et les indices de référence, notamment le Russell 2000.
Génération rapide de code : Avec ChatGPT, Nathan n’a pas codé des semaines : le bot est né en quelques sessions de prompt. Une démonstration concrète de la puissance de l’IA pour automatiser et optimiser des stratégies financières.
Micro-cap focus : Le bot cible des actions micro-cap : des petites entreprises avec un fort potentiel de croissance. C’est précisément dans ce segment volatil que le système excelle.
Une initiative non commerciale : Nathan Smith ne cherche pas à monétiser son bot. Son objectif est de tester les limites de l’IA en finance, pas s’enrichir à tout prix. Il publie même ses résultats en open source, prônant une approche éducative et expérimentale du trading automatisé.
Pourquoi c’est important : Cette performance remet en question le modèle traditionnel des traders humains. Un adolescent peut, avec un prompt bien adressé à ChatGPT, rivaliser voire surpasser des pros chevronnés. Le paysage du trading algorithmique est en passe d’être redessiné à coup de prompts et de bots accessibles.
Un ado hacker peut par exemple brancher ChatGPT sur les marchés financiers, tape trois prompts et dégaine un robot trader plus efficace que Wall Street. Voilà un bot trading devenu légende, discret, rapide, et prêt à défier les parvenus du CAC 40.
5️⃣ Siri va (peut-être) enfin devenir intelligent
Le résumé : Apple planche sur un chatbot maison simplifié, destiné à rivaliser avec ChatGPT. La rumeur provient d'Engadget : un petit groupe interne, intitulé « Answers, Knowledge and Information » (AKI), développe un système capable de répondre directement aux questions générales grâce à l’apprentissage automatique et au web crawling. Apple se lance dans la course aux assistants IA grand public, mais à sa manière.

Les détails :
Une équipe discrète mais stratégique : Le projet, porté par la nouvelle division AKI, est un chantier interne mené par des ingénieurs spécialisés dans la recherche d’information : Apple ne veut pas juste brancher ChatGPT, mais créer sa propre alternative maison.
Chatbot épuré, efficacité maximale : Le chatbot serait « stripped-down » : interface légère, réponses rapides, sans fioritures. Le but était une IA qui répond sans détour, sans pompom visuel, mais avec la fiabilité d’un moteur de recherche calibré.
Intégration future dans Siri : Selon Mark Gurman de Bloomberg, ce projet pourrait servir de fondation à une nouvelle version de Siri, plus directe, sans redirection vers d'autres services ou moteurs de recherche. Lancement envisagé au printemps 2026.
Confidentialité garantie, Apple style :Apple mise sur sa politique de confidentialité. Ce chatbot serait conçu pour fonctionner avec des modèles propriétaires, respectant les standards de sécurité d’Apple Intelligence et sans fuite de données vers des services tiers.
Pourquoi c’est important : Apple franchit une nouvelle étape : passer d’Apple Intelligence à un agent conversationnel autonome. Face à OpenAI, Google Gemini et compagnie, Apple cherche à reprendre l’initiative avec son propre moteur de réponses sans se faire booster par l’extérieur.
Et si Siri ne suggère plus de « faire une recherche », mais te répond du tac-au-tac. Un assistant discret, sans suspense, mais efficace comme une ligne de code optimisée. C’est la rébellion silencieuse du chatbot Apple, minimaliste mais redoutablement réfléchi.
❤️ L’outil de la semaine : Showrunner, l’IA qui te crée une série TV
Introducing Showrunner: the Netflix of AI
From our South Park AI experiment to today we’ve believed AI movies/shows are a playable medium.
We just raised a round from Amazon & more and the Alpha is live today
Comment for an access code to make with all our shows.
— The Simulation (@fablesimulation)
4:11 PM • Jul 30, 2025
Showrunner est une plateforme IA développée par Fable Studio qui permet de créer des épisodes de série animée en quelques minutes, à partir d’un simple prompt. Oui, tu deviens showrunner… sans embaucher une seule équipe de tournage.
À quoi ça sert ?
Créer un épisode animé en quelques minutes : scénario, visuels, doublage, montage… tout est généré automatiquement.
Te glisser dans l’histoire : envoie un selfie, tu deviens un personnage de ta série.
Parodier ou inventer tes univers : tu peux pasticher South Park, créer une série sur ta startup ou réinventer Black Mirror à ta sauce.
Partager et monétiser : Showrunner négocie des partenariats avec les studios pour que les créateurs puissent, à terme, monétiser leurs contenus.
Comment l’utiliser ?
Rends-toi sur fablestudio.com/showrunner (ou via showrunner.show) pour créer ton premier épisode gratuitement, avec des abonnements premium à partir de 10 $/mois !
💙 La vidéo de la semaine : Un robot qui fait la vaisselle… et encaisse les coups
Ce robot trie la vaisselle, grimpe des escaliers, encaisse des coups de pied sans broncher, tout en apprenant de ses erreurs.
La startup Skild AI vient de partager une nouvelle démo. Elle a levé 300 millions de dollars pour créer un « cerveau partagé » entre robots humanoïdes.
Baptisé Skild Brain, le système permet à plusieurs machines d’apprendre ensemble : quand un robot réussit une tâche, tous les autres en profitent.
Ils deviennent ainsi plus malins, plus rapides, plus fluides. Et potentiellement très utile… sauf s’il décide de se venger après avoir été frappé.
Et si une IA devenait présidente en 2032 ? |
