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Robots réalistes, Siri dopé, ChatGPT insomniaque... qui a besoin d’humains ?
Meta rêve d’humanoïdes, OpenAI veut remplacer ton travail, Google muscle ses robots et ChatGPT te saute dessus dès le matin.

👋 Chers Dancing Queens et Super Troupers,
Imaginez la scène : Mark Zuckerberg ajuste ses Ray-Ban connectées, lève les yeux de son écran et déclare froidement : « Le futur, c’est l’humanoïde ».
Non, ce n’est pas un extrait de Black Mirror, mais bien le pivot annoncé par Meta. Après avoir englouti des milliards dans le métavers, voilà que l’entreprise lance Metabot, un pari « taille réalité augmentée » qui pourrait redéfinir nos maisons, nos bureaux… et peut-être nos existences.
Attention ! Le projet n’est pas de fabriquer des robots en usine, mais de fournir le cerveau — basé sur Llama — aux Tesla Optimus, Figure 02 et autres Unitree G1. Bref, transformer Meta en Android des humanoïdes.
Pendant que Meta prépare la guerre des robots, OpenAI sort son arme de mesure massive : GDPval, un benchmark qui compare GPT-5 (et Claude Opus 4.1) à de vrais professionnels, dans 44 métiers allant de l’ingénieur logiciel à l’infirmière.
Dans 40 à 50 % des cas, l’IA est jugée aussi bonne — voire meilleure — qu’un expert. De quoi donner des sueurs froides à certains… et des super-pouvoirs productifs à d’autres.
De son côté, Google DeepMind fait passer ses robots du niveau « pliage de papier » à celui de « préparation de valise selon la météo londonienne » .
Grâce aux modèles Gemini Robotics 1.5 et ER 1.5, les machines enchaînent désormais des tâches multi-étapes, s’entraident entre robots et piochent même sur Google Search pour trier vos déchets selon les règles locales. Oui, c’est du concret.
Et comme si ça ne suffisait pas, ChatGPT Pulse débarque. L’idée ? Laisser l’IA bosser pendant que vous ronflez. Chaque matin, elle vous balance un pack de brèves personnalisées — actu, agenda, mails triés, idées voyage — directement dans l’app.
Pour l’instant, c’est réservé aux abonnés Pro à 200 $/mois, mais ça donne un avant-goût de l’assistant personnel qui remplace le fil d’actu.
Enfin, Apple n’est pas en reste : avec Veritas, l’entreprise teste en interne une version boostée de Siri (aidée par Gemini !) capable d’agir dans les apps et de répondre en contexte. Le hic ? Ce projet pourrait bien rester enfermé dans Cupertino, sans jamais voir le jour.
Vous l’avez remarqué ? Tous les GAFAM misent massivement sur l’IA, façon all-in, et cela nous donne un avant-goût de l’importance que cette technologie va prendre dans un avenir proche…
Voici le sommaire de la semaine !
👉 La nouvelle folie de Meta : des humanoïdes boostés à LIama 🤖
👉 OpenAI teste 44 métiers contre l’IA : qui garde son job ? 🕴️
👉 Google apprend aux robots à plier des chemises et préparer vos valises 🧳
👉 L’IA se lève plus tôt que vous : voici ChatGPT Pulse 🧐
👉 Siri 2.0 : Apple teste une version boostée… qui pourrait ne jamais sortir 📱

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⚡ Si tu as une minute :
Meta mise gros sur les humanoïdes, avec un modèle type Android : pas de robots fabriqués maison, mais un « cerveau » IA (Llama) que d’autres constructeurs pourront utiliser.
OpenAI dévoile GDPval, le nouveau benchmark qui compare l’IA à 44 métiers (banquiers, infirmiers, journalistes, etc.). GPT-5 est jugé aussi bon ou meilleur que des pros dans 40,6 % des cas…
Avec Google DeepMind Gemini Robotics 1.5, les robots passent du “pliage de papier” à la résolution multi-étapes : trier le linge, préparer une valise selon la météo, trier les déchets grâce à des recherches web. Les compétences peuvent même se transférer d’un robot à l’autre !
La nouvelle fonctionnalité ChatGPT Pulse permet à l’IA de générer des briefs personnalisés pendant la nuit (actus, agenda, mails triés). Mais pour l’instant, c’est réservé aux abonnés Pro à 200 $/mois.
Apple teste Veritas, une application interne qui combine IA Apple + Google Gemini pour un Siri capable d’agir dans les apps et de répondre avec contexte. Ça met l’eau à la bouche… mais pas sûr que ça sorte publiquement.
🔥 Si tu as quinze minutes ?
1️⃣ La nouvelle folie de Meta : des humanoïdes boostés à Llama
Le résumé : Meta ne lâche pas l’affaire. Après avoir brûlé des milliards dans son métavers façon mirage pixelisé, Mark Zuckerberg sort une nouvelle carte de son chapeau. Direction la robotique humanoïde, avec un projet baptisé Metabot et un investissement annoncé de 65 milliards de dollars.
Le twist ? Pas de bras en titane ni de genoux supersoniques à la Tesla. Meta préfère miser sur le cerveau et le logiciel. Meta compte offrir sa plateforme aux fabricants de robots répondant à ses critères. Pour l’instant, Metabot ressemble plus à un brouillon génial qu’à un Terminator en costard. Patience néanmoins, car la créature n’en est qu’à ses premiers balbutiements.

Les détails :
Un ticket d’entrée à 65 milliards : Reality Labs, déjà occupé à gonfler la réalité augmentée, s’offre une division robotique. Le but est d’arrimer la robotique aux lunettes et casques maison.
Un casting cinq étoiles : Marc Whitten, ex-Microsoft, Amazon, Sonos et Unity, pilote l’opération. À ses côtés, Sangbae Kim du MIT, réputé « meilleur constructeur de robots tactiques ».
Le logiciel avant les boulons : Andrew Bosworth, directeur marketing, affirme que le vrai verrou c’est le code. Le matériel demeure important mais secondaire. L’ambition de l’empire Zuckerberg est de bâtir une plateforme universelle pour humanoïdes, à l’image d’Android pour les téléphones.
Superintelligence Labs en renfort : Meta s’appuie sur son MSL lancé en juin. Première mission : enseigner à une main robotique à se comporter avec la souplesse d’un pianiste.
Un robot moins musclé que Tesla : Optimus, le joujou d’Elon Musk, aligne 23 articulations. Metabot, lui, se contenterait de deux pouces fonctionnels.
Pourquoi c’est important : Plutôt que de rivaliser sur le design mécanique, Meta veut devenir l’éditeur incontournable des cerveaux de robots. Si le pari réussit, elle ne vendra peut-être pas le meilleur humanoïde, mais deviendra l’Android de la robotique mondiale. Et ça, ça vaut plus que deux pouces levés.
2️⃣ OpenAI teste 44 métiers contre l’IA : qui garde son job ?
Le résumé : OpenAI présente GDPval-v0, un benchmark qui confronte ses modèles aux pros humains sur 9 secteurs et 44 professions. Bilan chiffré, GPT-5-high rivalise ou égale les experts dans 40,6 % des cas tandis que Claude Opus 4.1 atteint 49 %.
L’épreuve se limite à des rapports écrits, pas à tout le métier. OpenAI promet des versions plus costaudes. Côté coulisses, Dr Aaron Chatterji et Tejal Patwardhan saluent une progression nette depuis GPT-4o (seulement 13,7 % il y a 15 mois).
Today we’re introducing GDPval, a new evaluation that measures AI on real-world, economically valuable tasks.
Evals ground progress in evidence instead of speculation and help track how AI improves at the kind of work that matters most.
— OpenAI (@OpenAI)
4:24 PM • Sep 25, 2025
Les détails :
GDPval, mode d’emploi : des professionnels évaluent des rapports IA face à ceux d’humains, puis désignent le meilleur, via le format v0 centré sur la rédaction.
Neuf piliers de l’économie : santé, finance, industrie, secteur public et autres moteurs du PIB US passent au banc d’essai.
44 métiers au contrôle : d’ingénieur logiciel à infirmier en passant par journaliste, la copie s’évalue sur la qualité livrable.
Score GPT-5-high : 40,6 % : supérieur ou égal aux experts sur plus de 4 tâches sur 10 avec puissance de calcul accrue.
Score Claude 4.1 : 49 % : Anthropic brille, notamment grâce à des documents plus « jolis », selon OpenAI.
Limites assumées : écrire un rapport ≠ exercer tout un job ; OpenAI prépare des tests plus interactifs et plus larges.
Le mot des boss : Chatterji y voit du temps libéré pour des tâches à plus forte valeur. Patwardhan souligne la hausse depuis GPT-4o (13,7 %).
Pourquoi c’est important : Si des modèles frôlent déjà la qualité d’experts sur des livrables concrets, l’IA devient coéquipière crédible. Mais tant que GDPval reste v0 et textuel, pas de triomphe hâtif : la vraie partie se jouera sur des flux de travail complets loin des copies bien présentées.
3️⃣ Google apprend aux robots à plier des chemises et préparer vos valises
Le résumé : Google DeepMind lance Gemini Robotics 1.5 et Gemini Robotics-ER 1.5 : un duo qui permet aux robots de planifier des tâches multi-étapes. Chercher sur le Web quand ils coincent, puis agir dans le monde réel.
Carolina Parada annonce le passage de la consigne unique à la résolution de problèmes. Bonus : transfert de compétences entre robots et accès développeurs via l’API Gemini dans Google AI Studio (ER 1.5), tandis que Robotics1.5 reste réservé à des partenaires. Les versions précédentes datent de mars.
Les détails :
Du pliage au raisonnement : Finies les mini-démos comme plier une feuille ou ouvrir un sac. Place au tri du linge, à la préparation de valise selon la météo londonienne et au tri sélectif adapté au lieu.
Un cerveau en duo : Robotics-ER 1.5 comprend l’environnement et utilise Google Search. Il traduit ensuite en instructions naturelles pour Robotics 1.5, qui exécute étape par étape.
Robot à robot, savoirs partagés : Les tâches apprises sur ALOHA2, un robot à deux bras, se transfèrent au bibras Franka puis à l’humanoïde Apollo d’Apptronik. C’est la preuve qu’un seul modèle pilote des robots très différents, résume Kanishka Rao.
Accès et cadence : Robotics-ER 1.5 arrive via API à tous les développeurs ; Robotics 1.5 reste pour quelques partenaires triés sur le volet.
Changement d’échelle : Parada insiste sur le cap franchi, de « une consigne à la fois » vers une compréhension contextuelle avec plan d’action.
Pourquoi c’est important : Des robots qui cherchent, comprennent et transfèrent des compétences. On se rapproche d’un assistant polyvalent qui déballe un appartement sans demander le manuel. Si l’ouverture aux devs tient ses promesses, la robotique pourrait accélérer d’un cran, du labo à la buanderie.
4️⃣ L’IA se lève plus tôt que vous : voici ChatGPT Pulse
Le résumé : OpenAI a lancé ChatGPT Pulse jeudi dernier. Pulse conçoit des notes matinales, préparées durant la nuit et s’affichent au réveil sous 5 à 10 cartes (texte + images) dans un nouvel onglet.
D’abord disponible pour l’offre Pro à 200 $/mois, l’outil vise un assistant proactif « pour tous », selon Fidji Simo. Mais l’élargissement dépendra de l’efficacité et de la capacité serveurs, soutenues par Oracle et SoftBank. Sam Altman rappelle que les fonctions très gourmandes resteront, au départ, sur les formules haut de gamme.
Les détails :
Briefings sur-mesure : Des actualités ciblées comme l’équipe d’Arsenal, des itinéraires de voyage vers Sedona et des idées de déguisements, le tout présenté en démo par Adam Fry.
Cartes interactives : On ouvre la carte complète, on pose des questions et on demande de nouveaux rapports automatisés.
Stop au doomscrolling : Un message final « Super, c’est tout pour aujourd’hui » vient couper court au défilement sans fin.
Branché à vos outils : Connecteurs Google Agenda et Gmail, analyse nocturne des mails et agenda pour un planning du matin.
Mémoire utile : Si la mémorisation ChatGPT est activée, Christina Wadsworth Kaplan montre comment Pulse détecte, par exemple, une passion pour la course à pied ou un régime pescétarien.
Feuille de route : Un Pulse plus agentique demain (réservations
Pourquoi c’est important : Pulse pousse ChatGPT de la réponse à l’initiative : un compagnon qui veille, trie et synthétise pendant que vous rechargez. Si l’ouverture aux Plus tient la cadence, les newsletters, apps d’actus et agrégateurs sentiront passer le réveil, sans snooze possible.
5️⃣ Siri 2.0 : Apple teste une version boostée… qui pourrait ne jamais sortir
Le résumé : Mark Gurman (Power On) exhorte Apple à sortir au grand jour son appli interne « style ChatGPT » pour crédibiliser sa nouvelle IA. Au menu de la même édition : des MacBook et des écrans externes qui s’alignent sur la piste de décollage, un « scratchgate » qui pique l’image de l’iPhone 17 Pro, et un mémo tout frais signé Tim Cook pour remobiliser les équipes.

Les détails :
Un bot qui mérite la lumière : Apple dispose d’une appli conversationnelle type ChatGPT, déjà testée en interne ; la publier renforcerait la confiance dans son virage IA.
Macs : ça chauffe en coulisses : De nouveaux MacBooks avancent au pas cadencé, tout comme des moniteurs externes estampillés Apple. Le duo se rapproche du moment M (pour mise en vente).
« Scratchgate » sur iPhone 17 Pro : Côté châssis et finitions, la polémique enfle : des micro-rayures jugées trop précoces, et Cupertino doit désormais jongler avec une image « premium qui marque ».
Le mot du patron : Tim Cook a envoyé un nouveau mémo aux employés ; messages internes rythmés pour garder les équipes alignées avec l’agenda produit et l’IA « maison ».
Power On, signé Gurman : La sélection arrive via la newsletter de Mark Gurman (Bloomberg), boussole officieuse des sorties Apple. Édition datée du 28/09/2025.
Pourquoi c’est important : Apple joue la légitimité de son virage IA : sortir l’appli « chatbot » au grand jour prouverait que Cupertino dépasse de slogans. Si MacBook et moniteurs débarquent en duo, l’écosystème reprend des couleurs, à condition d’éteindre le « scratchgate » avant que les mèmes ne fassent plus de bruit que le keynote. Bref, une semaine où l’IA cherche la scène, le matériel ajuste son entrée, et Tim Cook tient la baguette.
❤️ L’outil de la semaine : Suno V5, l’IA qui compose vos hits
Suno V5 est la nouvelle version du générateur de musique par IA qui fait sensation. Plus réaliste, plus émotionnelle, plus polyvalente que jamais, elle permet de créer des morceaux entiers (voix + instru + paroles) avec un simple prompt, que vous soyez musicien pro ou juste curieux de tester vos idées folles.
À quoi ça sert ?
Composer dans tous les genres : ballade, électro, rap éducatif ou même un générique de cartoon chelou.
Choisir vos voix : masculine ou féminine, adaptées à l’ambiance voulue.
Ajuster l’émotion : mélancolie, intensité, énergie… au service de votre storytelling.
Produire des morceaux cohérents : paroles et mélodies enfin bien intégrées.
Gagner du temps : interface intuitive, utilisable sans compétences techniques.
Explorer des projets créatifs : que ce soit pour du pro (film, podcast, contenu) ou du fun (parodie, expérimentation).
Comment l’utiliser ?
Rendez-vous sur la plateforme Suno AI (abonnement requis).
Tapez un prompt décrivant le style, le genre et l’ambiance que vous voulez.
Choisissez voix et intensité émotionnelle.
Laissez tourner… et récupérez votre morceau prêt à l’écoute en quelques secondes.
💙 La vidéo de la semaine : Only Head, le robot trop réaliste qui glace le sang
La société chinoise AheadForm a dévoilé son dernier prototype, baptisé Only Head. Ce robot humanoïde se concentre uniquement sur le visage — et le résultat est à la fois bluffant et inquiétant.
Expressions naturelles, clignements d’yeux, fluidité des mouvements… on en oublie presque qu’il ne s’agit pas d’un humain, si ce n’est pour les câbles apparents à l’arrière du crâne.
Cette démonstration illustre parfaitement le phénomène de la « vallée de l’étrange » : plus un robot ressemble à un humain sans l’être complètement, plus il provoque un sentiment de malaise.
À regarder absolument pour se demander si l’on est fasciné… ou carrément mal à l’aise face à notre futur compagnon artificiel.
Un robot humanoïde chez vous d’ici 10 ans, vous dites oui ou non ? |
